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La pression du transfert qui coûte beaucoup d’argent: Charles De Ketelaere peut-il perpétuer la tradition des réussites milanaises ?

Après son transfert, le moment est venu pour Charles De Ketelaere de conquérir l’Italie sur le terrain. L’aventure a commencé depuis le banc de touche ce samedi. Mais il reste du temps à l’ancien Brugeois pour s’inscrire dans une tradition de transferts réussis du côté de San Siro.

Charles De Ketelaere découvre peu à peu la ville de Milan, le club et ses supporters. Le grand transfert de l’été a découvert pour la première fois, dans sa nouvelle tenue d’entraînement, la pelouse sacrée de San Siro ce jeudi et a ensuite signé des autographes aux tifosi massés à l’extérieur du stade. CDK est déjà populaire dans la capitale de la mode et fait tout son possible pour s’adapter le plus rapidement possible à son nouvel environnement. Le football est le plus important, mais l’apprentissage de l’italien l’est peut-être encore plus. Tout se passe en italien au sein du club : les entraînements, les conférences de presse, les conversations lors des repas, … De Ketelaere a donc intérêt à prendre des cours le plus rapidement possible, ce qu’il fait actuellement avec sa petite amie. Parviendra-t-il à maîtriser aussi bien la langue de Dante que ses compatriotes Romelu Lukaku et Dries Mertens dont l’accent est en plus excellent ?

Sur le terrain, le jeune Belge avait marqué les esprits lors du dernier match amical contre une équipe de troisième division. En 45 minutes, il a inscrit un triplé, ce qui a encore augmenté les attentes pesant sur ses larges épaules. Ce dimanche, pour le coup d’envoi de la saison des Rossoneri contre l’Udinese, De Ketelaere n’était logiquement pas titulaire. Il est monté au jeu pendant une vingtaine de minutes et son grand concurrent Brahim Diaz a été boosté par l’arrivée de ce nouveau concurrent puisqu’il a inscrit un but et délivré un assist lors de la victoire 4-2 des champions d’Italie.

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Le coach Stefano Pioli ne veut pas griller trop vite sa nouvelle recrue et fera le nécessaire pour qu’il puisse s’intégrer et performer sous ses nouvelles couleurs le plus rapidement possible.

La pression sera certainement présente tout au long de la saison, car les les plus gros transferts du passé ont tous marqué rapidement lors de leurs débuts. Il suffit de se souvenir de Kaká, l’homme auquel De Ketelaere est souvent comparé dans la Botte. Le Brésilien a tout de suite déflorer la marque contre Ancône. Andrei Shevchenko, George Weah, Ruud Gullit et Marco van Basten ont aussi rapidement mis les supporters milanais en extase avec un goal dès leur première apparition en rouge et noir. CDK n’a pas rejoint cette liste prestigieuse d’entrée contre Udinese, même si la victoire fut au bout. Mais qu’il se rassure puisqu’un grand nom du Diavolo n’y est pas parvenu non plus: Zlatan Ibrahimovic, avec lequel il jouera également cette saison. Le Suédois avait en plus connu la défaite pour ses premiers pas milanais contre Cesena (2-0). Pour couronner le tout, il avait même manqué la conversion d’un penalty. Quand on voit la suite de son parcours à San Siro, on se dit que CDK n’a aucune raison de s’en faire si ses prochaines sorties n’étaient pas des plus convaincantes.

Car l’autre tradition que De Ketelaere devra perpétuer sous le maillot rossonero est la réussite des transferts coûteux. Quand Milan ouvre son porte-monnaie ces dernières années pour sortir une grosse liasse de billets, la réussite est souvent au bout du compte. En 2019, Franck Kessié (désormais au FC Barcelone) avait coûté 32 millions et fut une réussite, tout comme Rafael Leão (30 millions et désormais la grande star du club). Enfin, Milan avait dépensé 21 millions pour s’attacher les services de son flanc gauche Théo Hernandez. Il est désormais l’une des grandes vedettes de l’effectif.

Sandro Tonali (10 millions d’euros en 2020) et la saison dernière, Fikayo Tomori (près de 30 millions) et Mike Maignan (15 millions pour reprendre la place entre les perches de Gianluigi Donnarumma) sont d’autres recrues qui ont apporté un vrai plus sportivement. La dernière saison où les gros transferts avaient été des flops remonte à 2018. A l’époque, tous furent des échecs, de Lucas Paquetá à Krzysztof Piatek. Aucun des joueurs recrutés à l’époque n’est d’ailleurs encore au club aujourd’hui. Charles De Ketelaere sait donc ce qu’il a à faire.

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