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Cinq choses à savoir sur Paide Linnameeskond, l’adversaire estonien d’Anderlecht en Conference League

Ce jeudi, Anderlecht affrontera le Paide Linnameeskond, un club d’Estonie, en Conference League. L’année dernière, l’équipe a terminé troisième de la Meistriliiga locale et a soulevé la première coupe nationale de sa jeune histoire. Mais que faut-il savoir d’autre sur la formation de la 19e plus grande ville du pays ? Une vue d’ensemble en cinq points.

Un stade trop petit pour accueillir les Mauves

Anderlecht ne se rendra pas dans la 19ème plus grande ville d’Estonie ce jeudi soir puisque son match contre Paide se jouera dans la capitale Tallinn, dans le stade du Flora, l’un des adversaires de La Gantoise l’année dernière en phase de groupe de la Conference League. Cela s’explique par le fait le stade de Paide (tout comme celui de l’Union qui a dû recevoir les Rangers à Louvain) ne répond pas aux normes de l’UEFA. Quiconque voit une photo du « stade » sait immédiatement à quoi s’en tenir. Le Paide Linnastadion ressemble beaucoup plus à un terrain de football que l’on trouve dans un club belge amateur. Il ne compte seulement qu’une capacité de 768 supporters, une seule tribune et quelques gradins couverts derrière l’un des buts.

Des qualifications contre des Arméniens et des Géorgiens

Paide est peut-être la petite équipe d’une ville de 7000 habitants, mais elle a déjà atteint le troisième tour préliminaire de la Conference League. Pour arriver à ce stade, elle a dû éliminer deux équipes. Tout d’abord, elle a battu à la surprise générale et aux tirs au but la formation géorgienne du Dinamo Tbilissi, autrefois lauréat de la Coupe des vainqueurs de Coupe (1981), puis elle a partagé à deux reprises contre les Arméniens d’Ararat. C’est à nouveau la séance des tirs aux buts qui leur a permis de passer au tour suivant. Les Mauves savent ce qu’ils doivent absolument éviter.

Un ancien de… Liverpool dans ses rangs

Aussi étrange cela puisse paraître, le minuscule stade Linna est devenu l’antre d’une véritable légende du football estonien. Ragnar Klavan, que vous connaissez peut-être pour ses passages dans des équipes tels l’AZ, Augsbourg, Liverpool ou Cagliari, a rejoint les rangs du club du subtop estonien en 2021 après la fin de son contrat en Sardaigne. Le défenseur central a déjà été élu sept fois « footballeur estonien de l’année », un record. Il est aussi le capitaine de l’équipe nationale depuis 2012. A bientôt 37 ans, il est au crépuscule de sa carrière et voudra donc certainement briller une dernière fois sur la scène continentale.

Ragnar Klavan, la star défensive de Paide, a joué à Liverpool entre 2016 et 2018, où il a eu Mo Salah comme partenaire.
Ragnar Klavan, la star défensive de Paide, a joué à Liverpool entre 2016 et 2018, où il a eu Mo Salah comme partenaire.© iStock

Club satelite

Paide Linnameeskond n’a pas une riche histoire comme Anderlecht. D’ailleurs même pas dans son pays, puisque le club n’a été fondé qu’en 2004. C’était d’abord en tant que club satellite du Flora Tallinn, le plus grand club d’Estonie. C’est d’ailleurs dans le stade de ce dernier, comme on l’expliquait plus haut que Paide défiera Anderlecht.

Le jeune club a rapidement grimpé les échelons qui l’ont mené des divisions inférieures au sommet du football estonien. Ils ont même connu quatre promotions consécutives. Depuis, la formation est devenue une valeur sûre de la Meistriliiga et la saison dernière, elle a remporté son premier trophée en soulevant la Coupe d’Estonie.

Collaboration avec les Gambiens

Depuis l’année dernière, Paide est partenaire du Real Banjul FC, un club de la capitale de la Gambie, le plus petit pays d’Afrique. Un partenariat fructueux jusqu’à présent puisqu’il permet aux Estoniens de disposer désormais d’une équipe qui n’est plus exclusivement composée de joueurs locaux. En plus de quatre Gambiens, Paide compte deux Ghanéens, un Malien, un Français et un Néerlandais. Le partenariat avec le Real Banjul a été un succès pour Paide jusqu’à présent. L’année dernière, l’adversaire d’Anderlecht a vendu deux Gambiens avec une plus-value intéressante. Même si les montants recueillis de 100.000 et 120.000 euros (Muhammed Sanneh pour le Banik Ostrava en Tchéquie) apparaissent comme des cacahuètes par rapport à ce qu’Anderlecht perçoit parfois sur le marché des transferts.

Les quatre Gambiens du noyau actuel se nomment Ebrima Jarju (gardien de but), Foday Trawally (milieu de terrain), Bubacarr Tambedou (attaquant) et Ebrima Singhateh (attaquant).

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