Roberto Martinez évoque le fiasco du Qatar: « Mon moment le plus difficile comme sélectionneur »

Le désormais ancien entraîneur des Diables rouges, même si son contrat court encore jusqu’à la fin du mois, s’est confié dans un média polonais. Un pays qui le verrait bien reprendre le flambeau d’un Czeslaw Michniewicz dont les options tactiques frileuses n’ont pas convaincu beaucoup de monde malgré une qualification pour les 1/8e de finale.

Pour Roberto Martinez, l’élimination de la Belgique en phase de groupes de la Coupe du monde au Qatar a sonné la fin à plus de six ans de bons et loyaux services en tant que sélectionneur national. Après avoir annoncé son départ du poste, l’Espagnol s’est récemment exprimé au micro d’un média polonais.

Le contrat de Martinez avec la fédération belge expire à la fin de l’année. Une fête d’adieu a déjà été organisée mercredi soir au siège de la Fédération belge de football à Tubize, laquelle a entre-temps publié une offre d’emploi pour sa succession. 

Pour Martinez lui-même, l’avenir est incertain. En Pologne, certains voient en lui le successeur de Czeslaw Michniewicz. Ce dernier a conduit son équipe au deuxième tour, mais il a été critiqué pour le jeu pratiqué. Il n’est donc pas certain que l’option prévue dans son contrat, qui expire également à la fin de cette année, soit levée. « Formellement, j’ai toujours un contrat avec la Fédération belge de football », a déclaré le sélectionneur national sortant dans une interview accordée jeudi à SportoweFakty de la Wirtualna Polska, un média polonais. « Par conséquent, pour l’instant, je ne mène pas de négociations. Un club ou une équipe nationale à nouveau ? Je n’ai pas de projets précis. On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. »

Pour Martinez, l’aventure avec les Diables Rouges s’est achevée sur une fausse note. « C’était le moment le plus douloureux en tant que sélectionneur national. Lors des deux précédents tournois majeurs, nous avons remporté tous les matchs de la phase de groupe. Au Qatar, nous nous sommes donc retrouvés dans une nouvelle situation. Lors de ces deux premiers matchs, nous n’avons pas atteint notre niveau normal. Dans le troisième match contre la Croatie, nous avons bien joué, mais le ballon ne rentrait pas. »

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