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La Suède en cinq points-clés

Que peut espérer la Suède à l’Euro 2016 ?

L’équipe

La Suède a connu une phase de qualification laborieuse, et une préparation en demi-teinte. Dans un groupe dominé par l’Autriche, elle s’est laissé dépasser par la Russie, et a terminé le travail en barrages face au Danemark. Puis en préparation, elle a livré un mauvais match contre la Slovénie (0-0) et un bon contre le pays de Galles (3-0). Dans le groupe E, elle n’est pas favorite face à la Belgique et l’Italie, et les éliminatoires du Mondial-2014 avaient prouvé qu’elle avait un niveau proche de l’Eire. Peu de certitudes se dégagent de ce groupe vieillissant, sinon qu’il compte sur les exploits d’un joueur, Zlatan Ibrahimovic.

Le sélectionneur

C’est la dernière mission pour Erik Hamrén, arrivé en novembre 2009, et qui n’a pas eu des résultats très convaincants jusqu’ici: élimination au premier tour de l’Euro-2012 et échec en barrages contre le Portugal avant le Mondial-2014. Le technicien de 58 ans a tâtonné pour bâtir une équipe compétitive autour de son immense capitaine. Et il prévient déjà que ce sera compliqué en France: « Nous devons améliorer un tas de choses, à la fois défensivement et offensivement. Ceux qui disent qu’on va aller en huitièmes après ça ne savent pas de quoi ils parlent », a-t-il dit après la victoire contre les Gallois.

La star

On ne le présente plus: Zlatan Ibrahimovic, 34 ans, capitaine, meilleur joueur suédois de tous les temps, et l’une des vedettes incontestées de ce tournoi. Il a inscrit 11 des 19 buts suédois lors des éliminatoires, et d’après lui, même le public français aura envie de le voir marquer. « J’aurai deux publics: les Suédois, qui vont nous soutenir, et les Français, qui vont aussi nous soutenir », disait-il au Monde lundi. Pour « Ibra », il est plus que temps de faire un coup avec l’équipe nationale: son quart de finale de l’Euro-2004 et son huitième du Mondial-2006 remontent déjà à loin.

Points forts

Ils se résument en un mot: Zlatan. Le reste de l’équipe est bâtie pour le faire briller, ou du moins le mettre dans les meilleures conditions possibles, avec une certaine abnégation de chacun. L’alliage entre un matador et ses dix peones fonctionne parfois bien, comme lors du barrage contre le Danemark (2-1, 2-2). L’Euro est peut-être aussi le moment de voir émerger une génération, celle de John Guidetti et Victor Lindelöf, champions d’Europe Espoirs en 2015.

Points faibles

Ils sont nombreux: la lourdeur de la défense, la lenteur des contres, le manque de joueurs très techniques. La Suède d’Hamrén n’a jamais vraiment trouvé son identité tactique, malgré toutes ces années avec le même sélectionneur, et la continuité assurée par certains cadres, comme Kim Källström au milieu, qui prendra sa retraite internationale.

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