© EPA

Tour de France 2012 : les réactions

Le parcours du Tour de France 2012 a été dévoilé ce mardi. De manière générale, les cadors du peloton estiment que le tracé offrira une Gande Boucle spectaculaire et qu’il favorisera les coureurs complets.

Présents ce mardi à la présentation du parcours du Tour de France 2012 à Paris, Philippe Gilbert, Jurgen Van den Broeck, Cadel Evans, Alberto Contador, etc. ont chacun donné leurs impressions par rapport au tracé qui les attend en juillet prochain.

Philippe Gilbert (futur BMC) : « Il y a des étapes pour les sprinters, les puncheurs, les grimpeurs et les spécialistes du contre la montre. Le Tour 2012 promet un grand spectacle en juillet. J’ai observé qu’il y avait quelques belles pentes à l’arrivée à Seraing et à Boulogne, des régions que je connais bien. Mais en 2012, je serai dans l’équipe du vainqueur sortant du Tour et l’objectif sera surtout de gagner le Tour avec l’équipe. Mon rêve est en effet d’être dans l’équipe du vainqueur du Tour de France. Ce sera un honneur et une grande chance pour moi d’être la. Je pourrai aussi tenter ma propre chance en cours de route ».

Jurgen Van den Broeck (Omega Pharma Lotto) : « C’est toujours un grand moment quand le Tour de France traverse la Belgique, mais c’est vraiment incroyable quand le Grand départ s’y opère. J’ai une grande revanche à prendre sur le Tour de France, après ma chute et mon abandon en 2011. C’est effectivement très frustrant de devoir suivre la Grande Boucle à la télévision. Je donnerai donc tout pour le Tour 2012. Je remarque cependant qu’il y a peu d’arrivées au sommet, mais beaucoup de cols avant les arrivées. Il y aura donc une course dans les cols et probablement une course par après. Les contre- la-montre seront déterminants. C’est une discipline que je maîtrisais quand j’étais plus jeune, mais que je dois et vais retravailler à fond pour conserver toutes mes chances au Tour 2012 ».

Jelle Vanendert (Omega Pharma Lotto) : « Mon statut a changé après ma victoire sur le Tour 2011, au Plateau de Beille. Le Tour 2012 me donne plus de chances de gagner qu’en 2011. Il y a beaucoup de cols, que je vais négocier en duo avec mon coéquipier Jurgen Van den Broeck. Notre point faible est le contre-la-montre et nous allons y travailler ».

Cadel Evans (BMC) : « C’est un parcours qui me plaît. On a besoin d’une bonne équipe pour viser le classement général mais on l’a. La seconde moitié du Tour m’est favorable. Les ‘chronos’ sont plus longs et le dernier est plat. Donc, c’est plus favorable à un rouleur.

Alberto Contador (Saxo Bank) : « C’est un parcours qui favorise le vainqueur de l’an passé, Cadel Evans. Ce sera une course qui sera plus portée sur l’attaque, ce qui n’est pas plus mal. Il faudra voir lors des étapes de montagne, même si elles ne sont pas aussi spectaculaires que les autres années. Il faudra tenter de profiter du type de terrain pour faire la différence. Il y aura des coureurs comme les frères Schleck par exemple qui essaieront de faire la différence en pensant au contre-la-montre final avant tout. Ce profil n’est pas tellement pour un grimpeur mais davantage pour un coureur plus complet, et aussi spécialiste des contre-la-montre.

John Lelangue (manager de BMC) : « C’est un beau Tour, bien balancé. Il n’est pas aussi facile que certains l’avaient annoncé. On y va avec une belle équipe et je ne regrette pas le recrutement que l’on a fait, Hushovd et Gilbert pour les étapes côté classiques, Van Garderen et Cummings pour renforcer en montagne. On partira pour défendre le titre. On le prendra comme on l’a pris depuis deux ans, en se concentrant journée après journée. A voir ce parcours, on est en confiance, on a une équipe pour épauler Cadel (Evans). C’est plutôt bien pour lui d’avoir un chrono plutôt accidenté à Besançon, plutôt plat sur les routes de Paris-Tours. »

Johan Bruyneel (manager Radio-Shack Nissan) : « Je suis plus optimiste qu’en entrant dans la salle. Je ne suis pas nécessairement très content mais je n’ai pas la sensation que c’est mission impossible. L’avantage pour Andy Schleck, c’est qu’il ne sera pas le grand favori et qu’il n’aura rien à perdre. Ce sont deux conditions nécessaires pour réussir un coup… Sur un parcours pareil, on peut tenter quelque chose de grand. Après, ça réussit ou pas ! C’est un bon Tour pour Alberto (Contador). Chez les favoris, il n’y a qu’Evans qui soit mieux que lui dans les contre-la-montre, et encore pas toujours. »

Sportfootmagazine.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire