© Belga

US Open: Medvedev s’offre son 1er sacre (et prive Djokovic du Grand Chelem calendaire)

Le Russe Daniil Medvedev a remporté l’US Open de tennis en dominant 6-4, 6-4, 6-4 le Serbe Novak Djokovic, N.1 mondial, dimanche, à Flushing Meadows, après 2 heures et 15 minutes de jeu. Medvedev, deuxième joueur mondial, décroche ainsi son premier titre en Grand Chelem.

Il prive au passage Djokovic du Grand Chelem calendaire, à savoir la victoire dans les quatre tournois majeurs la même année, une performance réussie uniquement par l’Australien Rod Laver dans l’ère Open en 1969.

Medvedev donnait directement le ton en faisant le break dès le premier jeu du match. Le Russe pouvait même mener 3-0, mais Djokovic sauvait deux nouvelles balles de break. Medvedev s’en allait remporter la première manche 6-4.

Dans le deuxième set, Medvedev repoussait trois balles de break sur sa première mise en jeu. Il prenait le service de Djokovic pour mener 3-2 avant d’aller remporter la manche 6-4.

Dans le troisième set, le Russe s’envolait à 3-0 avec deux breaks réussis coup sur coup face à un Djokovic en difficulté. Le Serbe réussissait un jeu blanc pour montrer qu’il n’avait pas renoncé. Medvedev héritait d’une balle de match à 5-2, mais son service le trahissait. Djokovic retrouvait des couleurs et revenait à 5-4, mettant la pression sur son adversaire. Dans le jeu suivant, fait de longs échanges, Medvedev s’offrait deux nouvelles balles de match. Il gaspillait la première par deux doubles fautes, mais ne craquait pas sur la seconde et s’adjugeait le tournoi.

Medvedev, 25 ans, décroche le 13e titre de sa carrière, le premier dans un Grand Chelem. C’est son quatrième succès cette année, après Marseille, Majorque et le Masters 1000 de Toronto.

Vainqueur de l’Open d’Australie, de Roland-Garros et de Wimbledon cette année, Djokovic voulait devenir le troisième joueur à réaliser le Grand Chelem sur une seule année en simple messieurs, après l’Américain Donald Budge (1938) et l’Australien Rod Laver (1962 et 1969). Son compteur reste bloqué à 20 titres en Grand Chelem, comme le Suisse Roger Federer et Rafael Nadal.

Contenu partenaire