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US Open: Elise Mertens file en quarts après « un match quasi parfait » contre Sofia Kenin

Dernière représentante belge dans l’US Open de tennis, Elise Mertens poursuit son parcours. Lundi, elle a décroché son billet pour les quarts de finale du simple dames. La N.1 belge, 18e mondiale, a réussi l’exploit de battre l’Américaine Sofia Kenin 4e joueuse mondiale et 2e tête de série, qui avait remporté le premier tournoi du Grand Chelem 2020 en Australie.

La Limbourgeoise de 24 ans s’est imposée en deux sets (6-3,6-3) au bout d’une heure et seize minutes de jeu.

Elise Mertens décroche sa première victoire sur Kenin après deux défaites en 2019 à Majorque (herbe) et à Wuhan (dur). Déjà quart de finaliste en 2019, Mertens sera opposée à la gagnante du match entre l’ex N.1 mondiale la Biélorusse Viktoria Azarenka (WTA 27) et la Tchèque Karolina Muchova (WTA 26) avec une place en demie en jeu. Mertens et Aryna Sabalenka ont été éliminées dimanche en quarts de finale du double dont elles étaient tenantes du titre.

Elise Mertens (WTA 18) était aux anges, lundi soir à New York, après s’être qualifiée pour la deuxième année consécutive pour les quarts de finale en simple à l’US Open. Dans le stade Arthur Ashe, la Limbourgeoise, 24 ans, a joué comme dans un rêve pour terrasser Sofia Kenin (WTA 4), 21 ans, lauréate de l’Open d’Australie et tête de série N.2 du tableau. Auteur de 7 aces, 19 coups gagnants et seulement 7 fautes directes, elle s’est imposée 6-3, 6-3 en 1h14.

« C’était le match quasi parfait »

« C’était le match quasi parfait », a déclaré Elise Mertens après sa victoire dans la grande salle d’interview de Flushing Meadows. « J’étais dans ma bulle, je savais ce que je devais faire et j’étais prête pour une belle bagarre. Je devais être agressive et bien servir, afin de démarrer sur une note positive. C’est une grande joueuse, elle peut ramener beaucoup de balles et trouver des angles remarquables avec des frappes courtes croisées. J’étais très concentrée, je n’ai pas eu de creux et j’ai pu compter sur ma première balle de service, ce qui était très important. Et puis, j’aime bien jouer dans le stade Arthur Ashe, même si le court était un peu plus lent. C’était une très belle soirée ».

Elise Mertens continue donc sur sa lancée à New York, où elle a déjà atteint les demi-finales, il y a dix jours, dans le cadre du tournoi WTA de Cincinnati délocalisé dans la bulle de Flushing Meadows. La N.1 belge retrouvera désormais ce mercredi une autre lauréate de Grand Chelem en la personne de la revenante Victoria Azarenka (WTA 27), 31 ans, ancienne N.1 mondiale, qui a battu la Tchèque Karolina Muchova (WTA 26) 5-7, 6-1, 6-4.

Sofia Kenin
Sofia Kenin© reuters

« Je n’ai encore jamais joué contre Azarenka en simple. Je l’ai déjà rencontrée en double, l’an dernier (en finale à l’US Open, ndlr) », a-t-elle poursuivi. « Elle a remporté le tournoi WTA de Cincinnati la semaine dernière. Elle a signé de bons résultats depuis la reprise après le corona. Avant aussi, bien sûr », a-t-elle souri. « C’est une joueuse complète, qui cherche, et trouve, des solutions, qui lit bien le jeu et a beaucoup d’expérience. Je vais un peu analyser son jeu, voir ce qu’elle fait bien et moins bien. Je me sens bien physiquement et je pense que ce sera un grand match. »

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Sofia Kenin: « Elise a très bien joué, et moi pas »

Sofia Kenin (WTA 4) était déçue, forcément, lundi soir à New York, après son élimination de la raquette d’Elise Mertens (WTA 18) au stade des huitièmes de finale à l’US Open. Battue 6-3, 6-3 en un peu plus d’une heure à peine, l’Américaine d’origine russe, 21 ans, lauréate de l’Australian Open, avait l’impression d’avoir pris un mur tant la Limbourgeoise, 24 ans, s’était montrée impressionnante.

« J’aurais aimé trouver une solution, car je connais son jeu », a déclaré Sofia Kenin. « Elle a évidemment très bien joué. Et moi pas. J’aurais voulu ne pas faire toutes ces fautes. J’ai failli revenir dans le premier set (elle était menée 5-1, ndlr), je me suis accrochée, même si je ne sentais pas mon jeu à 100%. Cela n’a pas suffi. Il n’y avait pas grand-chose à faire quand elle joue ainsi, se montrant agressive, dictant les échanges, et me faisant courir quasi sur chaque point. C’est dur à jouer. La seule chose que je peux dire, c’est que je devais être offensive, ce n’est pas un secret. Et un peu de réussite n’aurait pas fait de tort non plus. »

Battue, Sofia Kenin a toutefois assuré qu’elle tournerait rapidement la page. Il est vrai qu’avec son triomphe à Melbourne, la Floridienne a déjà plus que réussi son année. Et elle se réjouit de passer à la terre battue, car elle adore Roland-Garros.

« Je déteste perdre. Mais ça va, j’ai déjà pleuré. C’est passé. Et puis, cela s’est amélioré depuis que je perds moins souvent », a-t-elle souri. « Cela a été une année complètement folle. Je l’ai entamée en fanfare et puis tout s’est arrêté à cause du coronavirus. Dans l’ensemble, je suis satisfaite de la manière dont j’ai repris. À Cincinnati, c’était mauvais, mais ici j’ai retrouvé des couleurs. Et j’ai fait mieux à l’US Open que d’habitude. Il faut plaisanter de temps à autre. Je vais tâcher d’oublier ce match. Je ne suis pas ravie, mais on verra. J’avais très bien joué à Roland-Garros l’an dernier. J’avais l’impression d’y avoir connu un déclic. Je suis excitée à l’idée d’y retourner. »

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