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Un responsable australien réfute les accusations de chantage du père de Djokovic quant à l’obligation vaccinale

Le Ministre des sports de l’Etat de Victoria estime que les sportifs étrangers doivent être responsables par rapport aux communautés qui les accueillent. « Ils doivent se conformer aux mêmes règles que les habitants de l’Etat de Victoria. »

Un haut dirigeant australien a rejeté mercredi les accusations de « chantage » formulées par le père de Novak Djokovic à propos de l’obligation vaccinale pour participer au prochain Open d’Australie en janvier 2022, appelant les joueurs à la « responsabilité ».

« Si vous êtes un tennisman étranger ou n’importe quel sportif étranger, il est question de votre responsabilité à l’égard de la communauté qui vous accueille », a déclaré à la presse Martin Pakula, ministre des Sports de l’Etat de Victoria, où a lieu l’Open d’Australie, à Melbourne. « C’est pour cette raison que nous demandons à ces stars internationales du tennis de se conformer aux mêmes règles que les habitants de l’Etat de Victoria. Il ne s’agit pas de chantage, il s’agit de s’assurer que la communauté des habitants de l’Etat est protégée », a-t-il conclu.

Les organisateurs de l’Open d’Australie ont confirmé il y a 10 jours que tous les joueurs disputant le tournoi devraient être vaccinés contre le Covid-19, accentuant la pression sur le N.1 mondial, le Serbe Novak Djokovic, neuf fois titré à Melbourne et qui refuse de dire s’il est vacciné ou non. Dimanche, le père du joueur, qui pourrait décrocher un historique 21e titre du Grand Chelem à Melbourne, a estimé que son fils ne participerait « probablement pas » à l’Open d’Australie, fustigeant un « chantage » des organisateurs.

Srdjan Djokovic a également défendu le « droit exclusif et personnel » de son fils à être vacciné ou pas, et affirmé que même lui ne savait pas si « Nole » était vacciné contre le Covid-19. Interrogé samedi après sa défaite en demi-finale aux Masters de Turin, Djokovic ne s’est toujours pas prononcé sur son éventuelle participation à l’Open d’Australie. « On verra bien, on va juste attendre et voir » ce qu’on fait, s’est-il contenté de déclarer en conférence de presse.

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