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Martina Navratilova et Thomas Johansson évoquent Elise Mertens et David Goffin

C’était le « Legends’ Day », lundi, à l’Open d’Australie. Le jour où les anciennes gloires du circuit sont invitées par les organisateurs à donner leur avis sur le tournoi en cours. L’occasion pour Martina Navratilova, 62 ans et lauréate à trois reprises à Melbourne, d’évoquer Elise Mertens (WTA 37), l’une des révélations de la quinzaine.

« C’est une petite surprise de la retrouver en quarts de finale », a déclaré celle qui compte 18 tournois du Grand Chelem en simple à son palmarès. « Elle est en pleine ascension. Entre 18 et 22 ans, vous pouvez faire de grands bonds en avant et c’est ici à Melbourne qu’elle est en train de le réaliser. Elle a l’air d’être très forte mentalement. Elle bouge bien également et n’a pas vraiment de faiblesses. »

Martina Navratilova attend d’ailleurs avec impatience de la voir à l’oeuvre contre Elina Svitolina (WTA 4), que l’Américaine d’origine tchèque considère comme une des favorites pour le titre.

« Svitolina est probablement la joueuse qui a connu la meilleure année 2017 sur le circuit, si l’on enlève les tournois du Grand Chelem. Elle a gagné cinq tournois. On verra comment elle va gérer la pression. On attend qu’elle perce en Grand Chelem et cela ne s’est pas encore produit. Il ne reste plus qu’une ancienne lauréate de Grand Chelem dans le tableau, Kerber. Tout le monde a donc sa chance », conclut-elle.

Thomas Johansson avait fait de David Goffin l’un des candidats à la victoire finale chez les messieurs. Le Suédois, coach du Liégeois en 2016 aux côtés de Thierry Van Cleemput, avait lui-même créé la surprise à Melbourne en s’emparant du titre en 2002. « Je dois l’avouer, je suis vraiment surpris qu’il ait perdu au deuxième tour. Ce que j’avais vu de lui fin de l’année dernière avait été tellement remarquable que, pour moi, il faisait partie des vainqueurs potentiels. Avec une fin de saison 2017 chargée, il n’a peut-être pas eu la meilleure des préparations. Mais David aurait dû gagner son match contre Julien Benneteau. Il doit oublier et repartir de l’avant. »

Johansson, 42 ans, reste persuadé que le N.1 belge connaîtra une grande année. « Pour moi, cette défaite est un peu un accident. Je pense qu’il faut lui laisser le temps de s’habituer à son nouveau statut. C’est un joueur très complet qui peut briller partout et il a beaucoup progressé. Il sert nettement mieux qu’avant et a amélioré sa volée. Mais ce qui me plaît le plus, c’est son attitude. J’ai vu à Londres qu’il n’avait plus peur de montrer ses émotions. Thierry a fait du super boulot avec lui. Pour moi, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il se hisse en demi-finale ou en finale d’un Grand Chelem. Il est 7e mondial. Moi, lorsque j’ai gagné ici, j’étais 16 ou 18e », conclut-il.

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