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La Tchéquie brise « l’Armada » espagnole et décroche la 100e Coupe Davis

La Tchéquie a battu l’Espagne 3 victoires à 2 et a remporté sa seconde Coupe Davis, grâce au succès de Radek Stepanek face à Nicolas Almagro 6-4, 7-6 (7/0), 3-6, 6-3, dans le dernier simple de la 100e finale de cette compétition, dimanche à Prague.

L’ancienne Tchécoslovaquie avait déjà décroché le Saladier d’argent en 1980. L’Espagne, qui défendait le trophée, a échoué dans sa quête d’une quatrième Coupe Davis en cinq ans. La Tchéquie prend aussi sa revanche sur l’Espagne, tenante du titre, qui avait atomisé les Tchèques 5 à 0 en finale de l’édition 2009 à Barcelone.

« J’ai vécu toute ma carrière pour connaître ce moment », a résumé Stepanek, N.37 mondial, après avoir offert le titre à son pays devant les anciennes gloires locales Ivan Lendl et Jana Novotna. Stepanek avait la pression, car dans le premier simple de la journée, David Ferrer avait battu le N.1 tchèque Tomas Berdych 6-2, 6-3, 7-5 et ramené les deux équipes à égalité.

Stepanek, qui aura bientôt 34 ans et est le joueur le plus âgé du Top 50, faisait preuve d’une énorme motivation pendant toute cette rencontre. Dans le premier set, très accroché, il faisait le break dans le 10e jeu, profitant notamment d’un jeu défensif patient.

Moins rapide et moins efficace en revers par rapport au match de vendredi contre Berdych, Almagro prenait dans le deuxième set le service de Stepanek à 3-2, mais le Tchèque rétorquait en gagnant quatre jeux d’affilée à 5-4. Il remportait ensuite le tie-break sur le score impressionnant de 7/0, après avoir cependant gaspillé quatre balles de match lors des deux jeux précédents.

La troisième manche revenait à Almagro, 26 ans, grâce à un jeu plus précis.

Soutenu inlassablement par le public frénétique parmi lequel se trouvaient ses parents et son épouse, l’ancienne joueuse Nicole Vaidisova, Stepanek reprenait rapidement l’ascendant en prenant le service de l’Espagnol au 2e jeu de la 4e manche. Il concluait la rencontre en 3 h 51, provoquant une euphorie sans fin sur les gradins de l’arène de Prague remplis de 14.500 spectateurs.

Emmenée par Ferrer en l’absence de Rafael Nadal, blessé, et menée 2-1 après les deux premières journées, l' »Armada » espagnole n’est pas parvenue à renverser le score, exploit réussi au cours des dix dernières années uniquement par la Russie en 2002 et la Serbie en 2010.

Sportfootmagazine.be, avec Belga

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