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Kirsten Flipkens: « J’adore les sushis »

Pour Kirsten Flipkens, notre numéro 1 national, une alimentation saine joue un rôle très important en tennis.

Le tennis actuel ne se limite plus à bien taper sur une balle. À l’heure actuelle, beaucoup de choses entrent en jeu. L’état physique et la résistance mentale sont devenus indispensables pour une carrière réussie.

L’alimentation saine joue également un rôle important. Novak Djokovic, le numéro 1 mondial incontesté chez les hommes, en constitue peut-être la meilleure preuve. Le Serbe jure par un régime sans gluten. « Cette façon de manger me fait gagner. Elle a changé ma vie » raconte-t-il dans son livre « Serve to win ».

Certains joueurs de tennis belges ont emprunté un chemin similaire. Ainsi, Kirsten Flipkens, numéro un national chez les femmes (la Belge vient d’être éliminée au premier tour de Roland-Garros), est devenue ambassadrice de StarMeal, une entreprise de Westerlo spécialisée en plats préparés composés de salades, de pâtes et de légumes.

« Au fil des ans, j’ai réalisé l’importance d’une alimentation saine » explique la joueuse atteinte d’une blessure à la cuisse. « J’ai réalisé qu’en tant que sportif professionnel, il est primordial de bien soigner son corps. Le matin, je m’entraîne à Genk par exemple et l’après-midi je dois être à Beveren. Quand on peut emporter un repas sain facile à manger en route, c’est parfait.

Avec ses 1,65m et ses 55 kilos, Flipkens n’est ni la plus grande ni la plus puissante du circuit. Elle doit donc faire en sorte de disposer de suffisamment d’énergie pour mener la vie dure à Serena Williams, Maria Sharapova et consorts sur le terrain.

« Quand je suis en tournoi, mon petit-déjeuner se compose habituellement de quelques tartines au miel ou à la confiture accompagnées d’un verre de jus de fruits. Deux heures et demie avant mon match je mange une assiette de pâtes avec un morceau de poulet, un peu de sauce, donc une teneur élevée en glucides. Après le match je bois d’abord un shake pour récupérer, composé de glucides et de protéines pour reconstituer les muscles. Et le soir je mange généralement du poisson et des légumes. J’essaie aussi de ne pas faire l’impasse sur les fruits, même si je n’y arrive pas toujours ».

L’ancienne demi-finaliste de Wimbledon se laisse parfois aller. Les joueurs ne sont pas des moines… « Quand je peux pécher, ce qui n’est pas souvent le cas, je prends un « steppegras », un repas limbourgeois typique, un morceau de viande surmonté d’un tas de frites. Délicieux avec une sauce provençale et un verre de vin rouge. Mais on repas préféré est le sushi. Kim Clijsters m’a permis de découvrir la cuisine japonaise quand elle était sur le circuit. Et j’adore ! » dit-elle en riant.

Serge Fayat

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