© AFP

Goffin : « Je gère de mieux en mieux la pression »

Après un joueur bénéficiaire d’une wild-card, voici désormais un qualifié. Tel est le menu proposé à David Goffin (ATP 13) en ce début de Roland Garros.

Vainqueur en trois sets du jeune Français Grégoire Barrère (ATP 242), le Liégeois affrontera en effet ce jeudi l’expérimenté Argentin Carlos Berlocq (ATP 126), 33 ans, qu’il n’a encore jamais rencontré. « Il se bat sur tout et a l’habitude de jouer sur terre battue », confie-t-il.

Fort de ses excellents résultats depuis le début de la saison 2016, David Goffin suscite beaucoup d’attentes à Paris. Le n°1 belge est même susceptible, selon de nombreux observateurs, de jouer les trouble-fête à l’ombre de la Tour Eiffel. Il assure toutefois qu’il s’accommode bien de la situation. « Je ne dirais pas que j’ai déjà l’habitude, mais c’est chaque année la même chose », explique-t-il. « Il y a beaucoup d’engouement autour de ce tournoi de la part des Belges. Tout le monde fait le déplacement, les supporters, les journalistes. Mais je gère ça de mieux en mieux. C’est l’expérience. Et j’espère que je vais pouvoir continuer à bien gérer la pression, l’événement. Des matches en trois sets, ce n’est jamais facile… »

David Goffin s’est en tout cas préparé sereinement, mercredi. Il a tapé la balle de 12h à 13h avec son ami, l’Autrichien Dominic Thiem (ATP 15), au stade Jean Bouin, situé à un lob lifté de Roland Garros. Et même s’il n’a encore jamais affronté Carlos Berlocq, il sait à quoi s’attendre.

« Il avait joué le double avec l’Argentine contre nous (Ruben Bemelmans et Steve Darcis, battus en 4 sets, ndlr) à Forest-National en Coupe Davis. Sur terre battue, on sait qu’on risque de retrouver beaucoup de terriens. Et dès le deuxième tour, j’en ai déjà un. Il l’a prouvé en s’extirpant des qualifications. Je n’ai pas vu la fin de son match contre l’Italien Paolo Lorenzi, mais j’ai lu le score. C’était assez sévère (6-3, 6-0, 6-2, ndlr). Mais je pense que j’ai le jeu pour l’ennuyer… »

Contenu partenaire