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Goffin battu malgré quatre balles de match: « Je n’ai pas réussi à fermer la porte »

David Goffin (ATP 15) a vécu une terrible désillusion, mardi à Melbourne, sous la forme d’une élimination au premier tour à l’Open d’Australie. Sur le court N.3, le Liégeois, 30 ans, s’est ainsi incliné 3-6, 6-4, 6-7 (4/7), 7-6 (8/6) et 6-3 contre l’Australien Alexei Popyrin (ATP 114), bénéficiaire d’une wild card, au terme d’une rencontre rocambolesque de 3h43 qu’il a achevée sur une jambe avec des crampes après avoir eu de quatre balles de match!

« Je suis déçu évidemment, surtout au vu de la tournure des événements », a-t-il confié après sa défaite. « Je savais que ce ne serait pas facile et que c’était le genre de match que je devais gagner pour engranger de la confiance et jouer de mieux en mieux par la suite. Tout n’était pas fluide, mais je me suis accroché et j’ai fait ce qu’il fallait jusqu’au moment de devoir gagner le dernier point. Ensuite, malheureusement, je n’ai pas réussi à fermer la porte. C’est le tennis. Les choses peuvent tourner vite. À la fin, j’ai même quelques crampes, tellement j’essaie d’être alerte sur mes jambes. Voilà. Le sport est parfois cruel. »

David Goffin ne pourra en tout cas s’en prendre qu’à lui-même. Le N.1 belge aurait ainsi dû gagner dix fois ce premier tour contre Alexei Popyrin, après avoir hérité de deux balles de match sur son service à 5-4, 40-15, deux autres dans le tie-break, et encore avoir mené 2-0 au cinquième set avant de s’effondrer comme un château de cartes.

« J’aurais même dû le gagner onze fois », a-t-il souri. « Il y a des matches comme ça qui vous échappent et on ne sait pas trop pourquoi. Sur la première balle de match, je sers une double faute, car j’essaie d’être agressif. Il me fait un revers croisé gagnant dans le tie-break et je rate aussi un retour en coup droit sur deuxième balle. Avec la foule derrière lui, l’engouement, il sentait qu’il pouvait peut-être revenir. Pourtant, le jeu à 5-4, je le gère bien jusqu’à 40-15. Franchement, cela ne se joue à rien. Je ne sais pas si c’est un blocage, de la malchance ou un manque de concentration de ma part. Et lui n’a rien lâché. Cela aurait pu passer, mais c’est la vie. »

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