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Flipkens, victorieuse de Maria à sa sixième balle match: « J’ai gagné à l’adrénaline »

« Je ne sais plus de combien de balles de match j’ai eu besoin pour conclure. Cinq, six, sept ? Mais je suis très contente de m’en être sortie en deux sets », a dit Flipkens. La Belge, 65e mondiale, était très heureuse d’avoir franchi avec succès le premier tour lundi à Roland-Garros. Sur le court N.6, la petite Campinoise, 32 ans, a battu en deux sets très accrochés l’Allemande Tatjana Maria (WTA 64) 7-6 (7/1), 6-4 à sa sixième balle de match.

« J’ai gagné à l’adrénaline, car je me suis sentie très fatiguée sur le court », expliqua-t-elle. « Pourtant, j’avais bien dormi, mais à 3-3, j’avais l’impression que l’on jouait déjà depuis 5 heures. Je commençais à attraper des vertiges et j’ai dû demander de la glace et du sel. Il n’y avait pas de soleil, mais il faisait très lourd. Sans doute les efforts de la semaine dernière à Nuremberg (où elle atteint la demie en simple et la finale en double, NDLR). Je savais qu’elle n’allait pas me balayer du court, mais il fallait chaque fois prendre la bonne décision au bon moment. » Kirsten Flipkens va désormais s’atteler à récupérer le mieux possible en vue de son deuxième tour. Mercredi, elle retrouvera de l’autre côté du filet une certaine Daria Kasatskina, 21 ans. La jeune Russe, qui monte sur le circuit, a déjà atteint la finale à Dubai et à Indian Wells cette année. La droitière de Togliatty, coachée par le Brabançon Philippe Dehaes, a battu pour sa part l’Estonienne Kaia Kanepi (WTA 52), 6-4, 6-1. « J’ai dit il y a quelques mois que c’est une joueuse qui peut gagner Roland Garros un jour », poursuivit-elle. « Je ne dis pas maintenant mais dans quelques années peut-être. Elle joue très bien sur terre battue. Elle essaie d’attaquer avec son coup droit, elle sait aussi fait des amorties. C’est une fille qui a beaucoup de talent. »

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