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Feu d’artifice à l’Open d’Australie

Ce lundi, Melbourne va accueillir le premier tournoi du Grand Chelem. Comme lors des précédentes éditions, on attend un feu nourri d’exploits. Novak Djokovic, Andy Murray et Roger Federer sont les artificiers de service.

Le 26 janvier est l’Australia Day. Comme d’habitude, la finale des dames se déroule le jour de la fête nationale. Il y a de fortes chances pour qu’il faille interrompre la partie pour le feu d’artifice, réel celui-là, qu’on allume des bords de la Yarra River. Serena Williams, Victoria Azarenka et Maria Sharapova, les principales candidates au titre, devront s’en accommoder.

Le plus beau spectacle devrait avoir lieu le lendemain. Les dernières éditions de la finale masculine ont placé la barre tellement haut en spectacle, en qualité et en suspense, que les ténors ont intérêt à mouiller leur maillot. Cette année, pas de Rafaël Nadal, ceci dit.

L’Espagnol, blessé au genou, avait disputé un marathon de 5.53 heures avec Djokovic il y a un an. Durant tout ce temps, les deux champions ont brillé de tous leurs feux devant un public en extase, alors que deux jours plus tôt, le Serbe, numéro un mondial, avait déjà livré un spectacle semblable en demi-finale contre Murray. Suite à l’absence de Nadal, il ne peut pas espérer de nouvelle finale de la même trempe.

En fait, une place se libère en demi-finales masculines. A qui pourrait-elle profiter? Ce n’est pas qu’un autre tennisman ait une chance de s’adjuger la finale car depuis 2005, les quatre grands ont raflé tous les titres du Grand Chelem, à l’exception de l’US Open 2009, gagné par Juan Martin Del Potro.

Toutefois, compléter le quatuor constituerait déjà une performance de taille pour des joueurs tels que David Ferrer, Jo-Wilfried Tsonga, Tomas Berdych ou Del Potro. Ils ont intérêt à préparer leurs feux de Bengale car la dernière semaine de l’Open va être chaude.

Par Filip Dewulf

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