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Federer: « Avant, on était contrôlé 25 fois par an. Ça a nettement diminué… »

Roger Federer a une nouvelle fois déploré le manque de contrôles antidopage dans le tennis jeudi à Londres et s’est démarqué de Novak Djokovic au sujet de l’affaire Viktor Troicki.

Interrogé sur Troicki, suspendu douze mois pour avoir manqué un contrôle antidopage, Federer a estimé que la sanction était légitime. Même si le Tribunal arbitral du sport (TAS) a réduit mardi de 18 mois à un an sa suspension, Troicki continue à crier à l’injustice. Il a reçu le soutien appuyé de son compatriote Novak Djokovic qui a déploré le « manque de professionnalisme » de l’agent missionné pour le contrôler et déclaré ne « plus avoir confiance dans le système ».

« Moi je pense surtout qu’on n’est pas assez contrôlés, a réagi jeudi Federer en marge du Masters. « On ne m’a contrôlé ni à Bâle ni à Paris. J’ai l’impression que je l’étais davantage dans le passé. En 2003 ou 2004 ça devait être 25 fois par an. Ça a nettement diminué. »

« Globalement je fais confiance au système. Je pense qu’ils sont tous très professionnels », a-t-il ensuite ajouté, se démarquant clairement des prises de position de Djokovic.

Concernant Troicki, le Suisse a estimé: « je suis désolé, si on vous réclame un échantillon, il faut le fournir, peu importe à quel point vous vous sentez mal ».

« Refaire le test le lendemain ne veut plus rien dire à mes yeux car qui sait ce qui a pu se passer entre-temps. On est obligés d’être très vigilants à ce sujet », a insisté Federer.

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