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Djokovic disqualifié : un évènement avec des précédents

Le petit monde du tennis a vécu un bien drôle d’épisode cette nuit à l’US Open. Agacé par son niveau de jeu, Novak Djokovic s’emporte et envoie une balle qui atterrit dans la gorge d’une juge de ligne. Après de longues palabres, le numéro un mondial finit par être disqualifié. Mais il n’est pas le seul à avoir vu son tournoi s’arrêter sur un coup de sang. Retour sur une demi-douzaine d’instants aussi gênants que terriblement maladroits.

  • Véritable légende du pétage de plombs, John McEnroe avait déjà été sanctionné de la sorte. En huitième de finale de l’Open d’Australie 1990, alors qu’il mène deux sets à un face à Mikael Pernfors, l’Américain s’énerve, intimidant un juge de ligne avant de briser une raquette et d’insulter le superviseur du tournoi. Résultat : coup de tonnerre à Melbourne, fin du match et victoire de Pernfors.
  • Tim Henman, surnommé « Gentleman Tim » pour son côté gendre idéal, a également fait les frais d’une fougue non contrôlée. Engagé dans le double avec son compatriote Jeremy Bates lors du tournoi de Wimbledon 1995, le britannique ne peut contenir sa colère après avoir été dépassé par splendide passing shot de son adversaire Jeff Tarango. Frustré, il envoie violemment une balle de l’autre côté du terrain, heurtant une ramasseuse de balle au passage. Disqualifié, Henman regretta immédiatement son geste, expliquant après l’indicent que « c’était un véritable accident, mais je suis responsable de mes actes ».
  • En 2012, c’est David Nalbandian qui s’est vu obligé de quitter le tournoi du Queens après avoir donné un coup de pied dans un panneau publicitaire, blessant un juge de ligne. Alors qu’il mène un set à zéro face à Marin Cilic en finale, l’Argentin perd son sang-froid après avoir perdu son service dans la deuxième manche. Le juge de ligne est blessé, entaillé au niveau du tibia, l’arbitre n’a d’autre choix que d’arrêter le match, offrant le titre au croate.
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  • Plus récemment, le jeune Denis Shapovalov a également été disqualifié. Aligné en Coupe Davis à seulement 17 ans, le Canadien laisse parler sa frustration alors qu’il est mené 6-3, 6-4, 2-1 par le britannique Kyle Edmund. De rage, il frappe une balle vers les tribunes qui finit sa course dans l’oeil de l’arbitre de chaise, Arnaud Gamas. Ce geste, aussi maladroit que dangereux, entraine la disqualification du gaucher et la défaite de son pays, le match étant décisif.
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  • Difficile de ne pas parler de coup de sang dans le monde du tennis sans parler de Nick Kyrgios. Habitué des frasques, l’australien a dernièrement été disqualifié au tournoi de Rome en 2019. Après avoir reçu deux avertissements lors des deux premiers sets de son deuxième tour face à Casper Ruud, il en reçoit un troisième pour « conduite antisportive », entraînant un jeu de pénalité. Enervé par la situation et la décision, il balance une chaise sur le court, prend ses affaires et sort du court. L’arbitre prononce finalement un dernier avertissement, synonyme de disqualification.
  • Un évènement qui mérite également d’être souligné mais qui ne constitue pas une réelle disqualification concerne la légende Serena Williams. Lors de sa demi-finale de l’US Open 2009 face à Kim Clijsters, alors que le suspense est intense, le score étant de 6-4, 6-5 et 15-30 en faveur de la belge, la juge de ligne annonce une faute de pied sur le deuxième service de l’Américaine, offrant deux balles de match à Kim. Serena s’emporte, s’adressant, selon les médias américains, à la juge de ligne en ces termes : « Si je pouvais, je te mettrais cette balle dans la gorge, et je te tuerais ». Pénalisée d’un point, elle perd le match et laisse la Belge filer vers sa troisième finale à Flushing Meadows pour son grand retour à la compétition après sa première grossesse.
Serena Williams.
Serena Williams.© belga

Par Samuel Gothot (St.)

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