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Coupe Davis : « Etre à 100 % vendredi et on verra »

La Belgique est face à un défi de taille puisqu’elle recevra la Serbie de Novak Djokovic de vendredi à dimanche au Spiroudome de Charleroi dans le cadre du 1er tour mondial de la Coupe Davis.

Le numéro un mondial arrivera en Belgique mercredi, trois jours après sa victoire à l’Open d’Australie. « J’ai toujours tenu compte du fait que Djokovic allait venir », a déclaré Johan Van Herck, le capitaine de l’équipe belge mardi en conférence de presse. « On va voir comment il sera, mais je m’attends à ce qu’il joue vendredi. On connaît l’importance des deux matches de vendredi. Il faudra que l’on soit à 100 % vendredi et on verra ou cela nous mènera ».

Les deux premiers simple sont programmés vendredi. Le double aura lieu samedi et les deux derniers simples dimanche. Le double aura donc une importance capitale. « On ne va pas réfléchir aux différents cas de figure. On verra comment se passent les premiers matches, j’ai plusieurs options », a ajouté Van Herck.

L’équipe belge se compose de David Goffin (ATP-50), Steve Darcis (ATP-96), Olivier Rochus (ATP-127) et Ruben Bemelmans (ATP-119). « Je vais parler avec les joueurs jeudi soir avant de décider qui jouera. Ils ont tous bien assimilé le passage à la terre battue », selon Johan Van Herck.

Côté serbe, Janko Tipsarevic (ATP-9) a dû déclarer forfait en raison d’une blessure au pied. Il est remplacé par Boris Pasanski (ATP-174) dans la sélection, qui comprend également, outre Djokovic, Victor Troicki (ATP-39) et Nenad Zimonjic (ATP-22 en double).

David Goffin : « J’espère que le stade sera plein »

David Goffin entamera sa deuxième saison au sein de l’équipe belge de Coupe Davis à l’occasion du match contre la Serbie, sur terre battue. « La transition sur terre battue s’est bien passée. Elle s’est faite facilement, on s’est entraîné directement. Il n’y a pas eu de problème à ce niveau-là. La terre n’est pas si rapide, on verra comment elle sera pour les matches », a déclaré le Liégeois mardi.

Le numéro un belge, 50e au classement ATP, s’apprête à affronter le numéro un mondial Novak Djokovic. « Il est numéro un mondial, c’est le meilleur joueur du monde. Il ne capitule jamais, il ne lâche jamais rien. Est-il pour autant invincible ? On ne sait jamais… On joue à domicile, il n’a pas encore joué sur terre battue… On verra bien. Quoiqu’il en soit, on jouera ce match pour le gagner », a dit Goffin, qui compte sur le soutien du public. « J’espère que le stade sera plein. Avoir le public derrière soi est très important. Cela permet de nous surpasser, d’aller chercher des victoires qu’on ne décrocherait pas sans le public ».

Suite au forfait de Janko Tipsarevic (ATP 9), Goffin a de grandes chances d’aussi rencontrer Viktor Troicki (ATP 39), qu’il a battu l’année dernière dans leur unique face-à-face. « Je l’ai joué à Winston Salem, sur dur. J’ai donc une idée de son style de jeu, mais je ne m’attends pas du tout au même match ce week-end », a dit Goffin, qui avait dominé Troicki 3-6, 6-4, 7-5.

Olivier Rochus : « Nous n’avons rien à perdre »

Membre de l’équipe belge de Coupe Davis depuis treize ans, Olivier Rochus défendra de nouveau les couleurs noir-jaune-rouge ce week-end. « Sur papier, ils sont très forts, ils ont une équipe pour gagner la coupe Davis. D’ailleurs ils l’ont gagnée il y a quelques années (en 2010). De notre côté, nous avons une belle équipe, homogène. Nous n’avons rien à perdre. Il faut que nous pensions à nous. Il faut y croire », a déclaré mardi l’Auvelaisien, 127e au classement ATP.

Olivier Rochus, 32 ans, a déjà affronté Novak Djokovic à cinq reprises et…il mène 3-2 dans ses confrontations directes face au numéro un mondial. « J’étais quasiment sûr que Djokovic allait venir, les Serbes adorent jouer pour leur pays », a ajouté Rochus. « Je connais un peu Novak. Je l’ai battu trois fois en cinq matches. La dernière fois, c’était en 2010 à Miami, mais il était un peu dans le trou à ce moment-là. Mais c’est vrai que j’ai fait pas mal de bons matches contre lui ».

Olivier Rochus n’est cependant pas assuré de jouer face aux Serbes. « Il faut mettre la meilleure équipe pour se donner les meilleures chances. C’est sûr que je préfère toujours être sur le terrain que sur le banc, mais si je suis sur le banc, je serai à fond derrière les gars ».

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