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Coppejans, un « champion » en devenir ? Ou pas…

Le week-end dernier, Kimmer Coppejans a perdu ses deux matchs de Coupe Davis amenant la Belgique à s’incliner devant la suprématie croate. Néanmoins, l’Ostendais pourrait devenir un  » grand  » un jour.

Grand, il l’est déjà relativement par la taille (1m88) mais pas encore par le talent. C’est en partie la raison pour laquelle Kimmer n’a pu offrir un point crucial à la Belgique. « Il est jeune », « manque d’expérience »… C’est vrai mais il en était de même pour Coric, le jeune Croate n’a quant à lui que 19 ans ! La réalité est que Kimmer Coppejans n’est pas encore tout à fait prêt pour voir rivaliser avec les meilleurs.

Mais attention, du potentiel, Kimmer Coppejans en a, et pas qu’un peu ! En junior, le Belge a remporté le tournoi de Roland-Garros 2012 lui valant d’être élu « espoir belge de l’année ». Il était alors 4e mondial. En 2013, il est devenu professionnel et a gravi les échelons pour passer du… néant à la 122e place du classement ATP. « Pas mal » pour un jeune de 22 ans… Puis, participer à une Coupe Davis en tant que second joueur est gratifiant et témoigne de la confiance que le capitaine belge, Johan Van Herck, lui voue.

Si Coppejans n’a pas su réagir face au Croate, il l’explique par le fait d’avoir craqué émotionnellement ; ce qui a été le cas à partir du deuxième set. Car lors du premier set, dimanche, le Belge a fait jeu égal avec Coric. Le jeune de 19 ans avait l’avantage de bénéficier d’un service « exceptionnel » dont le Côtier est dépourvu. C’est certainement ce qui a fait la différence. Le Belge peut être satisfait, car à côté de ses « timides » prestations, il a surtout engrangé une précieuse expérience durant cette compétition.

Quoi qu’il en soit, il est certain que ce joueur progressera avec l’expérience qu’il va emmagasiner au fil du temps. Il voyage beaucoup à la recherche de tournois sur terre battue (sa surface de prédilection) pour engranger des points et grimper dans le classement ATP.

Sans aucune précipitation cela dit… Chaque chose en son temps.

Libre à chacun de se forger une idée quant au potentiel du joueur. Les plus pessimistes diront que ses bons résultats en junior ne garantissent pas une grande carrière en « pro ». A l’instar de Flipkens qui est devenue n°1 en junior, en 2003, grâce à ses victoires à l’US Open et Wimbledon. Elle n’a pourtant jamais réussi à s’imposer comme une véritable « grande » joueuse sur le circuit féminin. Aujourd’hui, à 30 ans, elle pointe à la 59e place du classement WTA. Les plus optimistes rangeront ses lacunes du côté de la jeunesse et du manque d’expérience.

Quentin Droussin

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