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Clijsters ne compte pas ranger ses raquettes en 2022 : « Pourquoi devrais-je abandonner maintenant ? »

La limbourgeoise a été battue une cinquième fois en autant de matches disputés depuis son retour sur le circuit féminin.

Le tournoi d’Indian Wells est déjà terminé pour Kim Clijsters (WTA 1476) après une défaite 6-1, 2-6, 6-2 jeudi au premier tour jeudi contre la Tchèque Katerina Siniakova (WTA 53). Un deuxième revers en deux tournois depuis son retour sur le circuit, il y a dix jours, à Chicago. La Limbourgeoise, 38 ans, n’a toujours pas gagné le moindre match depuis l’entame de sa troisième carrière, en février 2020 au tournoi de Dubai. La saison 2021 touchant à sa fin, quelle suite envisage-t-elle de donner à son come-back ?

« Quand j’ai commencé cette troisième carrière, je voulais mettre toutes les chances de mon côté. Je m’étais donc fixé deux ans pour disputer un nombre raisonnable de tournois, afin de voir si j’étais capable de retrouver un bon rythme et de pratiquer le tennis que j’aimerais développer », a-t-elle révélé jeudi après sa défaite. « Cette idée est évidemment tombée à l’eau. Le Covid a tout changé et compliqué les choses. Mais alors que le train est sur les rails et que j’ai le sentiment d’avoir franchi un pas en avant ces derniers mois, je me dis : + pourquoi devrais-je abandonner maintenant ? + Pour moi, ce n’est pas comme si ces deux années sont terminées et voilà, j’arrête ! On va se mettre autour de la table la semaine prochaine avec mon entourage et voir ce qu’il y a moyen d’établir comme planning. »

Kim Clijsters participera en tout cas encore cette année au World Team Tennis, compétition exhibition américaine qui aura lieu du 13 au 28 novembre aux États-Unis. Et on devrait donc également retrouver l’ancienne n°1 mondiale sur le circuit en 2022, même s’il n’est pas certain qu’elle disputera l’Open d’Australie. « L’Open d’Australie ? Je n’en ai aucune idée. Ce n’était pas facile cette année, avec les deux semaines de quarantaine supplémentaires », a-t-elle expliqué. « Je ne sais pas si c’est vraiment une option, mais si je vois que je frappe bien la balle à l’entraînement cet hiver et que la possibilité de disputer quelques tournois préalablement existe, pourquoi pas ? Maintenant, Bryan (NdlR : Lynch, son mari) va commencer un nouveau job en novembre. Jada (NdlR : sa fille aînée) a ses matches de basket le week-end. Ce sont des éléments dont je dois tenir compte », a ajouté la native de Bree, qui pourrait aussi envisager de jouer quelques tournois ITF.

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ECHANGES AVEC ANDY MURRAY

« C’est une possibilité. Je vais certainement examiner s’il y a quelques tournois dans le New Jersey que je peux disputer pour ne pas être trop loin de la famille. On verra. »

« Il y a déjà des petites victoires, mais pas encore sur le court en tournoi », a souri la Belge après sa défaite. « Il y a eu la revalidation après mon opération au genou, ainsi que des moments où, lorsque je rentrais le soir à la maison après une dure journée d’entraînement, je sentais que j’étais sur la bonne voie et que je trouvais cela chouette. Évidemment, les résultats sont importants mais je sais également que ce n’est pas quelque chose qui coule de source. J’ai eu l’occasion d’échanger avec Andy Murray et c’était bien de l’entendre parler des difficultés qui ont jalonné son retour, du temps qu’il lui a fallu pour se sentir à nouveau bien sur le court avec les frustrations de rater des balles qu’il réussissait autrefois les yeux fermés. »

UNE KIM PASSIONNEE

« Oui, je suis toujours passionnée. C’est la caractéristique principale qui m’anime. C’est la raison pour laquelle je suis tombée amoureuse du tennis et jusqu’à ce jour, c’est quelque chose que j’adore faire. Peu importe que je sois ici sur le court central d’Indian Wells ou que je frappe la balle à la maison dans le New Jersey sur un petit court sous une bulle. Bien sûr, il faut pouvoir accepter que certaines choses que l’on parvenait à réaliser avant ne sont plus aussi évidentes, mais il faut également garder l’état d’esprit de compétiteur. Il faut rester exigeant, sans quoi il n’y aura plus la motivation de se pousser pour progresser et je n’arriverai pas là où j’aimerais être. Mais cet équilibre n’est évidemment pas facile à trouver », a ponctué Clijsters.

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