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Après avoir été retenue comme Djokovic puis expulsée de l’Australie, Renata Voracova veut être indemnisée

La joueuse de tennis tchèque, elle aussi non-vaccinée, a été moins médiatisée que la star serbe. Et son expulsion du territoire australien s’est fait dans l’indifférence générale y compris parmi les grands défenseurs de Djokovic.

La joueuse de tennis tchèque Renata Voracova, qui a dû quitter l’Australie après avoir été placée dans le même centre de rétention que Novak Djokovic, a annoncé mardi qu’elle demanderait une compensation financière à la Fédération australienne (TA).

Voracova et Djokovic, non vaccinés contre le Covid-19, avaient dans un premier temps obtenu une exemption aux règles sanitaires en vigueur en Australie pour lutter contre la propagation du virus. Mais les autorités ont refusé l’entrée sur le territoire à Voracova, comme au N.1 mondial, estimant que son motif d’exemption ne remplissait pas les conditions. Elle a alors été placée dans le même centre de rétention que « Djoko », à Melbourne, avant d’être finalement relâchée et de rentrer en République tchèque après l’annulation de son visa, contrairement au Serbe, qui a été libéré et attend une décision définitive quant à son statut.

Joueuse de double, Voracova a expliqué au quotidien Denik que sa requête financière « ne serait pas modeste ». « Le billet d’avion seul m’a coûté 60.000 couronnes tchèques (2.460 euros, NDLR) et mon entraîneur a voyagé avec moi, a détaillé la N.82 mondial. Et puis il y a aussi tout ce temps, les hôtels payés, les entraînements pour l’Open d’Australie, et la récompense potentielle. »

« J’espère que la Fédération australienne de tennis acceptera et que nous n’aurons pas besoin d’entamer une procédure juridique », a ajouté la joueuse de 38 ans, rentrée lundi à Prague. « Je ne pense pas au tennis. Je suis toujours sous le choc, je n’ai pas encore digéré. Je suis épuisée », a soufflé Voracova, avant d’avouer qu’elle ne voulait pas se rappeler ce qu’il s’est passé à Melbourne.

« Je n’aurais même pas imaginé ça dans mon pire cauchemar, c’était beaucoup trop. C’était comme si je regardais un film… un long interrogatoire avec des ordres comme +déshabillez-vous+, +rhabillez-vous+. Je ne veux même pas y penser, et encore moins le revivre. »

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