Elio Di Rupo lundi et mardi au Sommet sur la sécurité nucléaire

(Belga) Le Premier ministre Elio Di Rupo représentera la Belgique au Sommet sur la sécurité nucléaire organisé lundi et mardi à La Haye (Pays-Bas). Au total, plus de 50 dirigeants du monde entier, dont le président français François Hollande, le président américain Barack Obama, le président chinois Xi Jinping et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon y participeront.

Initiative de Barack Obama visant avant tout à ce que le matériel nucléaire ne tombe pas entre de mauvaises mains, le sommet de La Haye sera le troisième du genre, après une première réunion en 2010 à Washington, une seconde mouture en 2012 à Séoul et avant un sommet final prévu en 2016. Ses objectifs: réduire les stocks de matériaux nucléaires, diminuer la production de matériaux radioactifs et renforcer la coopération internationale sur la sécurité nucléaire. Il s’agira, en d’autres termes, de tenter de convaincre les Etats de se débarrasser de leurs stocks d’uranium hautement enrichi et de plutonium, pouvant être utilisés pour fabriquer des bombes atomiques, pour privilégier l’uranium faiblement enrichi. Le sommet de La Haye sera aussi et surtout l’occasion de débattre de la question ukrainienne. Le président américain a ainsi déjà convoqué une réunion du G7 (Royaume-Uni, France, Canada, Allemagne, Italie, Japon et Etats-Unis) afin de discuter des sanctions à prendre contre la Russie après son intervention en Crimée. Cette rencontre devrait avoir lieu lundi tandis que la journée de mardi sera consacrée à des débats sur la sécurité des stocks de matériaux nucléaires et sur la non-prolifération. Quant à la déclaration finale, fruit d’un consensus entre les Etats, elle devrait être tournée vers l’avenir plutôt que d’édicter des règles précises. Hôte du sommet, les Pays-Bas ont quant à eux déjà annoncé des mesures de sécurité exceptionnelles pour accueillir la cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que quelque 5.000 représentants devant des quatre coins du monde. En janvier dernier, ils avaient d’ailleurs annoncé être prêts à fermer temporairement les frontières avec la Belgique et l’Allemagne en cas de nécessité. « Les autorités néerlandaises pourraient prendre cette décision s’il apparaissait que des groupes potentiellement violents pouvaient venir menacer la tenue du sommet », avait assuré à ce propos Dick Schoof, coordinateur national néerlandais pour la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Près de 13.000 policiers seront mobilisés lundi et mardi à La Haye. (Belga)

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