L’une des femmes recluses au sud de Londres compare son existence à celle d' »une mouche dans une toile d’araignée »

(Belga) Alors que l’enquête sur les trois femmes séquestrées pendant 30 ans à Londres continuait lundi, plusieurs journaux britanniques ont publié une lettre de la plus jeune des trois dans laquelle elle compare son existence à celle d’une « mouche piégée dans une toile d’araignée ». La Britannique de 30 ans aurait adressé plus de 500 lettres en sept ans à l’un de ses voisins, dont elle serait tombée amoureuse.

« Ces monstres ici sont fous, mauvais et racistes », écrit « Rosie » dans l’une de ses lettres, en désignant le couple arrêté jeudi dans cette affaire, une femme d’origine tanzanienne de 67 ans et un homme d’origine indienne dont l’âge a été révisé de 67 à 73 ans par la police, lundi. « Ils ont bouclé toutes les fenêtres et portes, et gardent les clés sur eux pour s’assurer que je ne puisse pas venir te voir (ou te laisser entrer). Ils sont dangereux. Je suis comme une mouche piégée dans une toile d’araignée », écrit la trentenaire, dont des photos ont été publiées dans plusieurs quotidiens britanniques. « C’est dommage qu’on n’en savait pas plus à l’époque, on aurait pu faire quelque chose pour aider », a réagi le destinataire de ces lettres, Marius Feneck, cité par le Sun, qui n’aurait pas pris ces courriers au sérieux. Ce week-end, Scotland Yard a rapporté que les trois victimes – la Britannique de 30 ans, une Malaisienne de 69 ans et une Irlandaise de 57 ans – avaient vraisemblablement vécu ensemble avec les suspects en « communauté ». Selon plusieurs médias, l’homme et la femme placés en liberté conditionnelle seraient mari et femme. Déjà arrêtés par la police dans les années 70, ils auraient été liés à des groupes d’extrême gauche et portaient un culte au fondateur de la Chine communiste Mao Tsé-toung. (Belga)

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