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Milquet part en guerre contre les extrémistes

L’avant-projet dans le cadre de la lutte contre le radicalisme que la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet présentera vendredi à ses collègues du conseil des ministres propose d’interdire « toute milice privée ou toute autre organisation de particuliers dont l’objet est de recourir à la force ou de suppléer l’armée ou la police ou de s’immiscer dans leurs actions ou de se substituer à elles ou qui présentent, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupe de combat », révèle La Libre Belgique.

Le texte avance aussi la possibilité d’interdire « les associations ou groupements de fait qui provoquent des manifestations armées dans la rue, ou qui soit provoquent par leurs actes, la discrimination, la haine ou la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée, soit propagent des idées ou des théories tendant à justifier ou à encourager ou provoquer cette discrimination, cette haine ou cette violence. »

Le projet vise les milices privées, mais aussi des organisations comme Sharia4Belgium. Il pointe aussi les associations qui se livrent sur le territoire belge, ou à partir de celui-ci, à des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme.

Joëlle Milquet propose que le gouvernement puisse, par arrêté royal délibéré en conseil des ministres, dissoudre ces associations et groupements. Toutefois, sauf en cas d’extrême urgence, la personne responsable de l’association sera invitée à présenter ses observations écrites pour éventuellement contester la décision. La commission de l’intérieur de la Chambre a déjà prévu de mettre ce point à l’ordre du jour de sa prochaine réunion, le 26 juin.

Avec Belga.

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