Un Belge sur cinq à peur de perdre son emploi

(Belga) Un travailleur belge sur cinq (18%) se dit en insécurité d’emploi, ressort-il du baromètre de la qualité de l’emploi réalisé par la Fondation Travail-Université, dont fait écho Le Soir samedi. Un pourcentage qui a presque doublé par rapport à la dernière enquête en la matière, datant de 2005. La crainte de perdre son emploi est surtout présente chez les personnes ayant connu une restructuration (21%) et chez les personnes n’ayant pas de contrat à durée indéterminée (46%).

La Fondation Travail-Université, qui regroupe des chercheurs de l’UCL et des Facultés de Namur, a effectué ce baromètre à la demande de la CSC, sur base d’une compilation des données de différentes sources officielles, belges et européennes. Il permet de dresser une forme de portrait-robot du travailleur belge. Autre constat, le nombre d’hommes travaillant à temps partiel a doublé en dix ans de temps. Cette formule concerne aujourd’hui 46% des femmes pour 9,9% d’hommes (contre 5,6% en 2002). Cette croissance, l’une des plus élevées d’Europe, est en grande partie due au temps partiel en fin de carrière. Le niveau de qualification de nos salariés est de plus en plus élevé. La proportion de travailleurs diplômés de l’enseignement supérieur a augmenté, entre 2001 et 2011, de 35% à 41%. La proportion de femmes ainsi diplômées est de 47% (+6% en 10 ans), contre 36,6% chez les hommes (+1,6%). A Bruxelles et en Wallonie, un jeune sans diplôme a deux chances sur trois de ne pas trouver du travail. En Flandre en revanche, le taux d’emploi des personnes non qualifiées atteint 51%. Ce même taux tourne autour de 90% pour les diplômés universitaires ou du supérieur de type long. Autre phénomène en expansion: celui de l’exclusion scolaire. Environ 20% des jeunes quittent l’école sans diplôme à Bruxelles, contre 14% en Wallonie et 8,7% en Flandre. (Belga)

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