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Siège de l’Otan : De Crem mal pris

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

Pieter De Crem (CD&V) n’en mène pas large. La Défense, son ministère, assure le management du chantier du futur siège high-tech de l’Otan, à Bruxelles.

Or, l’Alliance atlantique ne cache pas sa préoccupation face à l’explosion du coût de la construction. Chargé du gros oeuvre, le groupe néerlandais BAM et sa filiale belge Interbuild réclament une méga- rallonge au budget : 245 millions d’euros, selon l’hebdo Der Spiegel, la moitié de cette somme, d’après d’autres sources, sur une offre de 456 millions.

Le consortium veut aussi un délai supplémentaire de neuf mois pour terminer les travaux : le déménagement serait donc repoussé à l’automne 2016. La demande de fonds a été soumise à la Belgique, qui pilote le projet, mais l’essentiel des coûts sera pris en charge par l’ensemble des 28 pays membres. L’Otan prévient qu’elle suivra « attentivement » la négociation commerciale. Autrement dit, l’organisation fera tout pour réduire la facture. Un avertissement et un scandale en puissance qui tombent au plus mal pour le ministre belge de la Défense, candidat officieux au poste de secrétaire général de l’Otan.

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