La FeBISP demande plus d’emplois au sortir des formations à Bruxelles

(Belga) A la veille des élections, la Fédération bruxelloise des organismes d’insertion socioprofessionnelle et d’économie sociale d’insertion (FeBISP) a rassemblé, mardi matin, au Mont des Arts, plusieurs centaines de personnes liées aux secteurs qu’elle représente, à savoir l’insertion socioprofessionnelle et l’économie sociale d’insertion

Après différents témoignages de travailleurs sans emploi en formation, le rassemblement s’est clôturé par un lâcher de 999 ballons auxquels ont été attachés des CV. La FeBISP fédère des associations qui s’occupent de personnes peu qualifiées. Elle défend la nécessité d’augmenter la possibilité d’emploi en insertion et l’offre des formations, insuffisante pour égaler la demande. L’insertion socioprofessionnelle représentait, en 2013, 49 organismes pour 4.300 personnes en formation et approximativement 15.000 suivies. L’économie sociale d’insertion regroupe, quant à elle, 91 associations et sociétés pour 1.300 équivalents temps plein sous contrats d’insertion. « Avec l’activation qui met la pression sur les chômeurs, de plus en plus de gens essaient, non par choix malheureusement, de trouver une formation ou un emploi », remarque Alice Berger, porte-parole de la FeBISP. « Mais, beaucoup doivent d’abord acquérir des compétences de base. Plutôt que de multiplier les demandes, ces personnes ont besoin qu’on prenne le temps de les orienter en fonction de leur niveau vers des formations adéquates. On constate que les politiques en la matière ne sont pas assez ambitieuses et les moyens insuffisants pour répondre à la demande, alors que la responsabilité du chômage est trop reportée sur les demandeurs d’emplois ». (Belga)

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