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Le Belge est psychologiquement mal en point

Le Vif

Les personnes habitant en Belgique meurent moins souvent qu’auparavant d’affections touchant le coeur ou les artères, mais sont en revanche plus nombreuses avec le temps à décéder des suites d’une maladie psychique.

C’est ce qui ressort des chiffres les plus récents du SPF Economie, concernant les causes des décès survenus en 2011 et repris jeudi dans Het Nieuwsblad et Sud Presse. En 2011, 104.247 personnes sont décédées en Belgique, dont 93,5% de cause naturelle. Les causes ont fortement évolué au fil du temps, peut-on observer sur base des chiffres 1998-2011.

Les « maladies de l’appareil circulatoire », notamment, représentaient 36% des décès en 1998 puis ont progressivement reculé pour atteindre 29,7% en 2011. Cette catégorie comprend les infarctus, les thromboses ou encore l’hypertension, et reste dans l’ensemble la plus fréquente. Elle est suivie des tumeurs, responsables de 27,2% des décès en 2011, une proportion relativement stable au fil des ans.

Les « troubles mentaux et du comportement » ont légèrement augmenté sur la période 1998-2011, passant de 3.455 décès (3,3%) à 3.867 (3,7%). Cette catégorie, qui comporte entre autres les addictions à l’alcool ou à la drogue et la schizophrénie, ressort surtout du côté féminin, où elle est la cause officielle de 4,6% des décès. La hausse est également particulièrement sensible en Flandre, où le nombre de décès liés à ces troubles est passé de 1.859 à 2.454 (+32%) sur la période étudiée. Les « maladies du système nerveux et des organes des sens » ont connu une augmentation notable (de 2,4% des décès en 1998 à 4,5% en 2011).

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