Une femme africaine noire finaliste pour la première fois du Booker Prize

(Belga) La Zimbabwéenne NoViolet Bulawayo est la première femme africaine noire à figurer parmi les finalistes du Man Booker Prize 2013, l’un des prix littéraires internationaux les plus prestigieux, selon la liste officielle publiée mardi.

NoViolet Bulaway a été sélectionnée pour son roman « We Need New Names », le récit d’une gamine de dix ans qui fuit la pauvreté au Zimbabwe pour vivre avec sa tante aux Etats-Unis où elle doit faire face à de nombreux problèmes. L’auteur, dont le vrai nom est Elizabeth Zandile Tshele, est aussi le premier écrivain zimbabwéen à figurer parmi les finalistes du Man Booker Prize. Si elle l’emporte, lorsque sera dévoilé le lauréati de l’édion 2013, le 15 octobre, elle deviendra le quatrième auteur africain à décrocher le Booker Prize. Le Sud-Africain J M Coetzee l’avait emporté à deux reprises en 1983 (« Michael K, sa vie, son temps ») et 1999 (« Disgrâce »), tandis que sa compatriote Nadine Gordimer s’était vu décerner le prix en 1974 pour « Le Conservateur », et Ben Okri d’origine nigériane en 1991 avec son roman « La Route de la faim ». Parmi les six autres finalistes cette année, figurent l’Irlandais Colm Toibin, avec « The Testament of Mary » sur le cheminement d’une mère après la mort de son fils, et le Britannique Jim Crace avec « Harvest », un village menacé de mort par de nouveaux arrivants. Jhumpa Lahiri, née à Londres, est nominée pour « The Lowland », l’histoire de deux frères qui grandissent à Calcutta en Inde, tandis que le prêtre bouddhiste et auteur américano-japonais Ruth Ozeki raconte l’histoire d’une famille japonaise dans « A Tale for the Time Being ». La plus jeune sélectionnée est la Néo-Zélandaise de 27 ans Eleanor Catton, pour « The Luminaries », un roman sur la ruée vers l’or en Nouvelle-Zélande vers 1860. (Belga)

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