Face au bitcoin, une police pas désarmée

La police de la zone Torhout-Gistel, en Flandre occidentale, a vendu 942 bitcoins ayant fait l’objet d’une saisie. La vente de cette monnaie numérique a rapporté 1 795 000 euros, versés à l’Organe central pour la saisie et la confiscation.

Les bitcoins étaient détenus par un programmeur informatique de 25 ans originaire de Torhout. Il avait mis en place un trafic de drogues synthétiques sur le  » darknet « . En janvier 2017, il avait été condamné à quarante mois de prison et à la saisie de ses bitcoins. La police a créé un portefeuille virtuel sur Internet et trouvé un agent de change disposé à les convertir en argent réel.

Le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), a confirmé au Parlement qu’il s’agissait là de la première vente de cette nature. Pour ce faire, la zone de police a collaboré avec la plateforme américaine Coinbase – qui a empoché 1,5 % du coût de transaction – et utilisé le compte en banque de l’OCSC. Depuis lors, le collège des procureurs généraux a mis sur pied un groupe de travail  » bitcoin « .

M.L.