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La Toyota Supra, une japonaise au coeur allemand

Il n’y a pas que l’hybride dans la vie ! Pas même chez Toyota… En témoigne cette Supra, avec laquelle le constructeur japonais veut continuer à faire briller une étincelle dans les yeux des amateurs de conduite sportive.

Mais c’est désormais BMW qui craque l’allumette… Pour amortir les coûts sur un segment en perte de vitesse, la nouvelle Supra a en effet été développée avec la firme allemande et partage ses dessous avec la dernière Z4 (bien que celle-ci soit un roadster). Sous le long capot, le moteur est aussi siglé BMW : il s’agit du 3 litres à six cylindres en ligne turbo de Munich, monté notamment dans la Z4 M40i. Un bloc puissant et mélodieux, qui pousse cette Toyota avec une étonnante vigueur et ne lui coupe le sifflet qu’à 7.000 tours/minute. La cavalerie transite par les roues arrière, via l’excellente boîte automatique à huit vitesses et un différentiel piloté qui évite de faire partir les pneus en fumée.

La Toyota Supra, une japonaise au coeur allemand
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Dès les premiers virages, on apprécie l’équilibre de ce coupé, qui enquille les courbes d’un simple coup de volant, dans une belle neutralité. Les amateurs de glisse pourront aussi le faire dériver d’une simple pression du pied. Seules ombres à cet excellent bilan dynamique : une direction légère qui gomme les sensations et une pédale de freins manquant de mordant. Mais le plaisir est bien réel au volant. Un bon point aussi pour le confort : cette sportive biplace se révèle docile au quotidien et peut envisager sans crainte de longs voyages.

A bord, la qualité de finition dépasse les standards habituels de Toyota (merci BMW…). Le coffre est correct pour deux personnes et le hayon en facilite l’accès. Le prix d’achat est fort élevé dans l’absolu, mais le modèle est livré full options. Le programme de garantie est également généreux, avec une couverture de cinq ans ou 200.000 km. La Supra restera sans doute un oiseau rare sur le marché et devrait donc conserver une belle valeur de revente. Un achat plaisir qui ne tend pas vers la folie…

Par Olivier Maloteaux.

En chiffres

Moteur

Six cyl. en ligne, essence, turbo, 2.998 cm3 / 340 ch (250 kW) / 500 Nm

Performances

vitesse maxi : 250 km/h

0-100 km/h en 4,3 s

consommation (essai) : 11,8 l/100 km

rejets CO2 : 170 g/km

Prix

à partir de 65.500 euros

+

Tenue de route équilibrée et efficace, performances du moteur BMW, confort très correct, équipement riche

Pure biplace, direction peu communicative, manque de mordant du freinage, visibilité périphérique,

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