Parmi les 200 Belges partis combattre en Syrie, plus de 20 ont péri

(Belga) Plus de deux cents ressortissants belges sont partis combattre en Syrie et plus de vingt d’entre eux y sont morts, souvent dans les rangs des groupes « les plus extrémistes », a affirmé lundi le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, à plusieurs médias.

« Je crois que l’on a dépassé les 200 » Belges partis combattre le régime du président Bachar al-Assad, a-t-il déclaré à la radio privée Bel-RTL, appuyant des propos tenus dans une interview publiée par le journal ‘La Libre Belgique’. « Plus d’une vingtaine (de personnes venant de Belgique) sont déjà mortes en Syrie et malheureusement la plupart sont dans les rangs des groupes les plus extrémistes, y compris dans l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) », a précisé M. Reynders (MR), qualifiant ce mouvement de « radical ». L’EIIL est un mouvement djihadiste lié à Al-Qaïda et qui affronte également l’opposition armée au président Assad, dont une nouvelle alliance de rebelles syriens, baptisée « l’Armée des Moujahidines » – au prix de centaines de morts. Cette émanation d’Al-Qaïda en Irak a fait sa première apparition dans le conflit en Syrie au printemps dernier. Selon M. Reynders, « un assez grand nombre » (de combattants venant de Belgique) sont « déjà revenus et ont fait l’objet d’un suivi judiciaire » et certains ont été « interceptés », notamment en Turquie. Le chef de la diplomatie a exprimé sa crainte que les ex-combattants puissent devenir « très dangereux au retour en Belgique et ailleurs » après avoir suivi une formation militaire. « Nous sommes au moins autant préoccupés par leur retour que par leur départ », a-t-il résumé. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire