Félix Tshisekedi © Belga

Polémique autour du discours prononcé vendredi par Félix Tshisekedi

Le Vif

Une polémique est née autour du discours prononcé vendredi par le nouveau président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi, à l’occasion d’une cérémonie de voeux devant le corps diplomatique à Kinshasa.

Alors que le nouveau président a évité oralement la question sur les sanctions qui frappent des personnalités congolaises proches de son prédécesseur Joseph Kabila, certains médias en ont cependant fait l’écho. « Ce texte était préparé par le ministère des Affaires étrangères, on a essayé de lui forcer la main », assure un proche du nouveau président, cité par Radio France Internationale (RFI) sur son site internet.

« Dans l’équipe de Félix Tshisekedi, on dit ne pas comprendre ce qui s’est passé. La mention était dans la version finale du discours. C’est celle qui a été transmise à toute la presse congolaise comme étrangère », note encore RFI.

S’il n’a pas évoqué la question des sanctions, il a en revanche émis le souhait que la République démocratique du Congo et l’Union européenne procèdent à l’échange de leurs ambassadeurs respectifs dans les plus brefs délais afin d’avoir le même niveau de représentation.

Par ailleurs, il est revenu sur la Maison Schengen, sorte de consulat européen fermé par le régime Kabila en janvier 2018 et géré par la Belgique pour traiter les demandes de visas au nom de 17 pays du Vieux-Continent. « J’ai demandé à la partie congolaise de finaliser rapidement les discussions entamées avec la partie européenne pour la restructuration et la réactivation de ce dispositif consulaire. »

Par cette fermeture, l’infime minorité de Congolais qui voyagent en Europe (25.000 visas par an pour quelque 80 millions d’habitants) a fait les frais d’une crise diplomatique entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Belgique, sur fond de tensions pré-électorales.

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