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En plein shutdown, Trump reste inflexible : « Nous devons construire le mur »

Le Vif

Le président américain Donald Trump a martelé dimanche sa volonté de construire le mur à la frontière avec le Mexique, alors que le « shutdown », paralysie partielle de l’administration fédérale, est entré dans sa troisième semaine.

Insistant sur le fait qu’il disposait d’un « énorme soutien » au sein du parti républicain, M. Trump a laissé entendre qu’il ne cèderait pas sur ce point dans les difficiles négociations budgétaires en cours.

« Nous devons construire le mur », a-t-il déclaré depuis les jardins de la Maison Blanche. « Il s’agit de la sécurité de notre pays (…) Nous n’avons pas le choix », a-t-il ajouté.

« Ce « shutdown » pourrait s’achever demain ou pourrait durer longtemps, cela dépend vraiment des démocrates », a-t-il encore dit avant de s’envoler pour Camp David, où il doit passer la journée avec ses principaux conseillers.

Les démocrates, qui ont repris le contrôle de la Chambre des représentants à l’issue des élections de mi-mandat, répètent qu’ils sont opposés au financement de ce mur qu’ils jugent « immoral », couteux et inefficace.

Les négociations sur le « shutdown » – rituel de la politique américaine – sont d’abord une bataille de communication dans laquelle chaque parti tente de faire porter la responsabilité du blocage à l’autre.

Le président américain a par ailleurs répété qu’il était prêt à ce que le mur qu’il a promis durant sa campagne électorale soit fait d’acier et non de béton, si cela permettait de débloquer les négociations avec ses adversaires politiques.

M. Trump, qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale un de ses chevaux de bataille, a affirmé vendredi être prêt à ce que cette paralysie partielle de l’administration fédérale dure plusieurs mois, voire plus d’un an.

Quelque 800.000 fonctionnaires sont touchés par ce « shutdown ». Parmi eux, des agents en charge de la sécurité aérienne pour l’administration de la sécurité des transports ainsi que des agents du FBI. Des musées, très fréquentés par les touristes, ont été contraints de fermer leurs portes alors que des ordures s’entassent dans les parcs nationaux.

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