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Les tests du sommeil pour prévenir la mort subite du nourrisson seront désormais très limités

L’usage du monitoring respiratoire dans la prévention généralisée de la mort subite du nourrisson a vécu. Au 1er avril, il ne sera plus autorisé que dans un certain nombre de cas très particuliers. Les pédiatres ne sont pas convaincus, rapporte le journal Le Soir jeudi.

Chaque année, 50 à 60 bébés belges décèdent de mort subite. Pour diminuer ce nombre, la Belgique a mis en place une politique de prévention à grande échelle en faisant passer de nombreux tests du sommeil suivis, dans certains cas, d’un appareillage permettant une surveillance cardio-respiratoire durant le sommeil. Selon les derniers chiffres, 40.000 tests sont réalisés annuellement.

Mais par souci d’économies, les remboursements de ce monitoring cardio-respiratoire vont être limités à des indications « médicalement justifiées ». Le test pourra bénéficier aux enfants nés prématurés, présentant une malformation ou des troubles neurologiques. Mais plus question, et cela fâche certains pédiatres, d’en faire bénéficier les bébés de mères toxicomanes ou les frères et soeurs de victimes de mort subite.

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