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Portrait: Thanasis Papazoglou, le géant grec de Courtrai

Jésus l’inspire, les chiens l’émeuvent et il entretient une relation d’amour-haine avec le rectangle. Découvrez Thanasis Papazoglou, le pieux géant grec de Courtrai.

Le géant est la convivialité personnifiée. Sa spécialité ? Le café grec. Il file dans la cuisine nous en préparer, pendant que son amie nous tient compagnie dans le living. Thanasis et Vasiliki ont fait connaissance il y a quatre ans et demi dans un bar à Thessalonique, leur ville natale.

Dieu est important pour le sensible géant grec. Il l’a tatoué sur son corps : Only God can judge me. « La foi est le principal pilier de la vie. Quand on ne croit pas, on ne peut rien espérer. Ma foi me permet de rêver de progresser et de croire qu’il est possible de réaliser ces rêves. Jésus m’inspire. Avant chaque match, je fais le signe de la croix et je prie pour ne pas être blessé. Sans plus. Ce n’est que du sport. »

Le football est toutefois important. Il a déjà dû surmonter beaucoup de difficultés. « Je ne suis pas issu d’une famille de footeux. Mes parents ne s’intéressent pas au ballon rond. Ma mère a été coiffeuse, mon père peint des autos. Petit, j’étais un bon basketteur mais j’ai préféré le football. Le Brésilien Ronaldo était mon idole. Aris Salonique m’a recruté quand j’avais onze ans. J’ai obtenu un contrat professionnel à 18 ans mais à cette époque, il y avait encore de l’argent et il était difficile de percer. Maintenant, les clubs sont obligés de se tourner vers les jeunes. J’ai disputé la finale de l’EURO U19 avec la Grèce. Nous avons été battus 1-0 par l’Espagne. J’ai effectué mes débuts pour Aris dans le derby contre le PAOK Salonique. Un peu plus tard, j’ai marqué deux buts contre l’Etoile Rouge Belgrade en Europa League. C’était comme dans un rêve mais peu après, je me suis gravement blessé au genou. Ce fut la fin de ma carrière d’espoir international. La saison suivante était ma dernière et j’ai eu des problèmes avec le président. J’ai donc signé au PAOK. Je n’étais pas encore prêt à jouer pour un club d’un tel gabarit mais j’ai acquis de l’expérience, grâce à des matches contre Tottenham et Fenerbahçe, entre autres. Je ne veux plus qu’on me parle de mon passage à Asteras Tripoli. Je me suis tourné vers OFI Crète pour me refaire un nom. Le début a été pénible mais après mon premier but, tout s’est mieux déroulé et ma deuxième saison a été encore meilleure. La vie là-bas me plaisait beaucoup. La mentalité est différente. La Crète est un paradis. Ses habitants sont toujours gais et gentils. »

Portrait complet dans le Sport/Foot Magazine de cette semaine.

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