Les écoles utilisent moins de la moitié du budget réservé à l’achat de logiciels scolaires

(Belga) Alors que la section scolaire de l’Association des Editeurs Belges (ADEB) indiquait mardi dernier craindre une fracture numérique au détriment des élèves de l’enseignement francophone, imputée entre autres à un manque de moyens financiers, l’administration générale de l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a indiqué vendredi qu’une grande partie du budget mis à disposition des écoles n’était tout simplement jamais réclamée par celles-ci. « Les crédits réservés pour l’achat de manuels et de logiciels par les écoles ne sont pas totalement utilisés, et c’est le cas depuis le début », précise Martine Herphelin du Service général du pilotage du Système éducatif, contactée par Belga.

« Cela nous étonne, mais nous n’avons pas réussi à dégager une explication claire du côté des écoles », continue-t-elle. Depuis l’entrée en vigueur d’un décret datant de 2006, chaque école francophone a droit, chaque année, à deux montants précis destinés à l’achat d’outils d’apprentissage. Une somme, calculée sur base d’un forfait et du nombre d’élèves inscrits, sert à rembourser l’achat de manuels scolaires agréés. Une autre, selon le même système de remboursement après acquisition, vaut pour les logiciels scolaires. « Chaque année, nous envoyons un courrier à chaque établissement, détaillant les deux sommes auxquelles il peut faire appel après l’achat de matériel. En 2012, un total de 574.000 euros était réservé au remboursement de logiciels agréés pour toutes les écoles francophones », précise Martine Herphelin. « Seuls 251.653 euros ont été réclamés, soit 43,8% du budget prévu. » La même tendance, mais moins marquée, s’observe pour les manuels traditionnels. « Sur 2,658 millions réservés aux manuels, 1,827 million a été utilisé, soit 68,7% du total ». (Belga)

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