Ne manquez jamais d’assurance(s)

23. Compte d’épargne ou compte d’assurance ?

Certains comptes d’assurance-vie (First, Afer, ING Optima…), dont l’objectif n’est pas la constitution d’un capital retraite, pourraient être confondus avec les comptes d’épargne d’une banque. Ceux-ci présentent toutefois d’importantes différences. Ainsi, les liquidités placées sur un compte d’épargne sont en principe disponibles immédiatement. Cela n’est pas le cas pour les comptes d’assurance. Les démarches administratives (et frais probables) sont plus complexes et il peut facilement s’écouler un délai de 10 jours avant que l’épargnant reçoive ses liquidités. Ensuite, l’horizon de placement idéal pour un compte d’assurance sera de 8 ans au minimum. C’est en effet à partir de ce moment que le précompte mobilier sur les intérêts n’est plus dû. Un compte d’épargne permet par contre de retirer des liquidités à tout moment sans devoir de précompte sur les intérêts.

En conclusion, si l’épargnant a l’intention de faire appel à ses liquidités à court terme, le compte d’épargne est le plus approprié. Dans le cas contraire, et très certainement dans un horizon supérieur à 8 ans, il optera pour un compte d’assurance.

24. Assurance-vie : jouez la flexibilité.

Lors de la souscription d’une assurance-vie, il est préférable de privilégier une formule flexible de type Universal Life à une formule traditionnelle à taux garanti. La raison est simple. Les taux d’intérêt sont actuellement historiquement bas. En choisissant une formule à taux garanti, vous vous en mordrez sans doute les doigts dans quelques années lorsque les taux d’intérêt seront vraisemblablement plus élevés. Une formule flexible vous permettra par contre de bénéficier de tout redressement des taux sur les marchés financiers. Pour cette formule, en effet, le taux affiché à la souscription ne vaut que pour les primes déjà versées et non pour les primes futures.

Les formules d’assurance-vie flexible peuvent également mettre en avant des frais d’entrée inférieurs. Ceux-ci varient entre 4 et 6 % du montant investi en fonction des institutions alors que, pour une assurance-vie traditionnelle, ces mêmes frais peuvent s’élever à quasi 20 % de chaque prime versée. Ces frais importants réduisent sensiblement le rendement réel des contrats d’assurance-vie traditionnelle.

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