La reconstitution du double infanticide à Jambes s’est terminée lundi vers midi

(Belga) Florence S., 27 ans, inculpée pour le double assassinat de ses deux enfants, Mathieu âgé de 2 ans et demi et Rapahaël âgé de 6 ans, a participé à une reconstitution des faits toute la matinée de lundi. Arrivée vers 09h00 le visage dissimulé sous la capuche de son sweat-shirt, elle est repartie dans un combi de police vers midi. Son avocate, Me Sandrine Thirion, a déclaré à l’issue de cette reconstitution que sa cliente avait fait exactement ce qu’on lui demandait. « Comme elle était en aveux sur les faits, il n’y avait pas de surprise », a-t-elle commenté.

Florence S. avait avoué avoir mis fin à la vie de ses fils le samedi 3 mai au domicile familial situé rue des Mûriers à Jambes parce qu’elle était très angoissée pour leur avenir en raison notamment de difficultés financières et que c’était pour elle la seule solution. Elle avait été placée sous mandat d’arrêt lundi dernier pour double assassinat et est actuellement incarcérée à la prison de Lantin. Au terme de la reconstitution des faits, son avocate a fait très peu de commentaires sur l’état d’esprit de Florence S. disant qu’elle préférait ne pas s’exprimer sur les émotions de sa cliente. Florence S. a répété les gestes qu’elle a portés ce jour-là. « Une reconstitution est toujours difficile. Ma cliente a fait ce qu’on lui demandait de faire. Il n’y a aucune zone d’ombre sur la manière dont ça s’est passé », a indiqué Me Thirion. Cette reconstitution avait débuté vers 09h00 en présence notamment du juge d’instruction Philippe Olivier, de la substitute du procureur du roi chargée de l’affaire, Laurence Delbruyère, et des enquêteurs du Service Enquêtes et Recherches (SER) de la police de Namur. Florence S. a endormi ses deux enfants avec des somnifères avant de les noyer chacun à leur tour dans la baignoire de la maison familiale. Le père avait découvert ses enfants décédés le lendemain. Il était d’ailleurs présent lors de cette reconstitution de même qu’une amie de la maman. La substitute a préféré s’abstenir de tout commentaire souhaitant d’abord s’entretenir avec le procureur du roi avant toute communication officielle. (Belga)

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