Andorre Gerard…Andorre

Alors que l’on vient de passer la semaine à chercher un peu d’ombre, on ne peut s’empêcher de penser à ceux qui feraient un bien fou à l’humanité footballistique en s’y retrouvant quelque temps. Les perquisitions ont recommencé. Comme notre espoir de purification. Ces soleils noirs qui ne rayonnent que façon solarium. Générateur de tumeur. Contrefaçon d’illusion. Qui rime avec pognon. Celui qu’ils ont volé à notre idéal. Le foot est un jeu. Subbuteo pour nous, Monopoly pour eux. Passons, en n’oubliant pas de rester vigilants pour que le Footgate serve notre cause commune. Continuer d’aimer notre sport.

Et puisque c’est l’été, on va prendre un peu de légèreté. Des petites histoires qui font les grands fleuves à légendes. Une qui me plaît bien c’est celle de Gerard Piqué qui achète un club de foot. Bon, on connaît depuis longtemps le sens du business de Piqué. C’est par exemple sa société Kosmos qui a transformé la Coupe Davis. Pour le meilleur des investisseurs et le pire des amateurs de petites balles jaunes. Même si le Barça joue souvent en jaune, lui n’a rien d’un gilet jaune. Il a tellement joué et gagné, sur les terrains, le Gerard, que son amour du jeu s’est déplacé dans les investissements financiers, boursiers et autres.

Andorre Gerard...Andorre
© BELGAIMAGE

Et donc, le voilà qui se prend d’intérêt pour un club dont l’unique tribune peut contenir 530 places. Longtemps, l’assistance moyenne a varié de 10 à 15 spectateurs. Et puis, la folie s’est emparée de la cité. On est passé à 400 et puis, il y a un mois, le délire total. Ils étaient 1500 pour le sacre. Eh oui, le FC Andorre a été sacré champion. De la 1re division catalane et accède donc à la Tercera Division espagnole, l’équivalent du quatrième échelon là-bas. L’effet Piqué. Proprio avec ses associés depuis six mois, ils ont épuré les dettes de 200.000? et donné de l’ambition.

Ainsi, une ligne directe entre la Masia et le FC Andorre fonctionne déjà à plein régime. Mieux même des anciens du Barca sont déjà là (v.rubrique Cosmos). Y a pire comme philosophie. Gerard Piqué a longtemps été une étincelle à polémiques. Un attiseur de feu hors des terrains. Maintenant, c’est lui qui demande du respect quand le public catalan insulte l’hymne national espagnol.

On se souvient que, jadis, il a fait (pas assez discrètement) un petit doigt d’honneur pendant l’hymne national avant les matchs de la Roja. Mais aussi que la fédération avait dû déplacer un match de la sélection espagnole de Madrid à Alicante, de peur des réactions hostiles du public de Santiago Bernabeu, tellement il chambrait le Real, et donc l’Espagne, par ses prises de position en faveur du référendum pour l’indépendance de la Catalogne.

Maintenant, le chambrage se fait plus léger et bercé d’humour. C’est lui qui ose en direct à la télévision des répliques dignes des George Best ou Eric Cantona.

À la question :  » Combien de fois avez-vous fait l’amour ce mois-ci ?  »

Réponse :  » Je compte les deux matchs sur la pelouse du Real Madrid ?  »

Ou encore :  » À combien s’élève votre patrimoine financier ?  »

 » Ça ne vous regarde pas mais c’est plus que le budget de l’Espanyol  »

Cela dit, on suppose que l’humour il l’a dans les gènes depuis sa naissance. Son nom complet est Gerard Piqué… Bernabéu. Si si, Bernabéu est le nom de sa maman. Vaut mieux en rire…

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