Des scientifiques belges font une avancée dans le traitement du choc septique

(Belga) Des chercheurs de l’université de Gand (UGent) et de l’institut flamand de biotechnologie (VIB) ont fait une avancée remarquable dans le traitement du choc septique, une des principales causes de décès dans les unités de soins intensifs.

Un choc septique est causé par une réaction excessive du corps contre une septicémie. De 30 à 50% des patients qui font un choc septique décèdent. Chaque jour, environ 20.000 personnes en meurent, et ce nombre augmente à cause des bactéries résistantes aux antibiotiques. Le nombre de cas a doublé en 10 ans. Les scientifiques de l’UGent et le VIB ont découvert un traitement potentiel contre la septicémie, grâce à des études sur des souris. Le traitement neutralise deux protéines nuisibles (interleukine 1 et interleukine 18) dans le sang. Pour de nombreuses maladies inflammatoires, on neutralise en principe seulement une protéine. « Atteindre une cible n’est pas suffisant. Il faut en atteindre plusieurs différentes », explique le professeur Peter Vandenabeele, qui dirige la recherche. « En neutralisant les deux protéines, on peut s’assurer que le système immunitaire ne surréagisse », poursuit Tom Vanden Berghe, chercheur. « Nous sommes en phase préparatoire pour l’utilisation sur les patients. Nous sommes encore occupés à la mise en place des premiers tests précliniques, mais étant donné l’effet spectaculaire sur les souris, nous pensons pouvoir être prêts dans cinq ans », conclut Tom Vanden Berghe. (Belga)

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