Raid des forces aériennes syriennes sur le site des attaques chimiques supposées

(Belga) Les forces aériennes et militaires syriennes ont frappé plusieurs zones contrôlées par les rebelles près de Damas jeudi, notamment celles où l’opposition a indiqué que des forces loyales au régime de Bachar al-Assad avaient utilisé des armes chimiques la veille, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.

Les bombardements se sont déroulés dans le cadre d’une vaste offensive de l’armée pour chasser les rebelles de lieux stratégiques qu’ils contrôlent à la périphérie de la capitale. « Des avions de combat ont mené plusieurs raids ce matin sur Khan al-Cheikh et Zamalka, blessant plusieurs personnes (…), tandis que des combats intenses faisaient rage », a indiqué l’OSDH, qui s’appuie sur un réseau de militants et de sources médicales en Syrie, ajoutant que les faubourgs de « Zamalka et Moadamiyet al-Sham ont été la cible d’une pluie d’obus ». Zamalka, qui se trouve dans la périphérie est de Damas, et Moadamiyet al-Sham, au sud-ouest de la capitale, ont échappé de longue date au contrôle de l’armée, et font partie des zones touchées selon l’opposition syrienne par une attaque chimique qui aurait été menée par l’armée. Un militant basé à l’est de Damas, Abou Jihad, a de son côté indiqué à l’AFP que l’escalade dramatique de la violences ces dernières 24 heures était liée à une tentative de l’armée de reconquérir des zones rebelles près de la capitale. L’armée « a lancé des attaques sur la région de la Ghouta » dans la périphérie de Damas, mercredi, selon Abou Jihad. Les forces gouvernementales « sont rentrées dans Irbine, Harasta, Jobar, Zamalka et Aïn Terma,  » selon ce militant. « Bien sûr, ils n’ont pas reconquis ces lieux, car ils ne peuvent en reprendre le contrôle en un seul jour, mais ils ont repris des points stratégiques », a ajouté Abou Jihad, indiquant que les rebelles avaient lancé une contre-offensive. (Belga)

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