Soutien unanime des ministres européens à la feuille de route de l’OSCE

(Belga) Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis en Conseil lundi à Bruxelles, ont exprimé leur soutien unanime à la feuille de route sur l’Ukraine que leur a présentée le président en exercice de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), le Suisse Didier Burkhalter.

M. Burkhalter a présenté aux ministres de l’Union européenne la « feuille de route » initiée la semaine dernière par l’OSCE pour tenter de trouver une issue politique et pacifique à la crise en Ukraine. « Nous sommes à un moment crucial dans cette crise. Il y a un besoin urgent de passer d’une logique d’escalade à une logique de coopération, et de le faire maintenant », a-t-il averti. La priorité absolue reste l’organisation du scrutin présidentiel le 25 mai prochain. La Belgique enverra d’ailleurs trois observateurs pour la mission d’observation électorale organisée par l’OSCE. Le président de l’OSCE a profité de la réunion avec les ministres européens pour annoncer la nomination d’un médiateur pour tenter de dénouer la crise entre l’Ukraine et la Russie. C’est le diplomate allemand Wolfgang Ischinger qui a été choisi. L’homme a été ambassadeur d’Allemagne aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et a participé aux négociations sur la Bosnie de Dayton et sur l’élargissement de l’Otan. La réunion des ministres des Affaires étrangères devait aussi permettre de discuter d’un nouveau train de sanctions destinées à faire pression sur la Russie pour engendrer une désescalade de la situation dans la région. L’option des sanctions économiques n’a encore été déposée sur la table par aucun Etat membre mais si elles finissaient par être envisagées, il faudrait faire attention à ce que ces mesures de rétorsion ne se retournent pas contre certains Etats membres de l’UE. Les ministres devaient par contre se prononcer sur un élargissement des critères de sanctions, et une extension de la liste des sanctions. Plusieurs Etats membres, dont la France, plaident pour que la troisième phase des sanctions, celle des sanctions économiques, soit examinée au Conseil européen. (Belga)

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