L’assurance-maladie belge fête son cinquantième anniversaire

(Belga) L’assurance maladie-invalidité belge, qui fête son cinquantième anniversaire, jouit toujours d’un fort soutien populaire, mais se trouve confrontée à des grands défis. « Des choix politiques devront être faits », a reconnu Laurette Onkelinx, lors d’une séance académique en présence du Roi Philippe.

Depuis sa reconnaissance légale en 1964, le système a parcouru du chemin. Les dépenses ont augmenté fortement, pour passer de 2,9 à 7,9% du PIB. En 2012, pour la première fois, le secteur des soins de santé comptait plus de travailleurs (538.000) que l’industrie (532.000), selon les chiffres du Bureau du plan. Une large enquête conduite l’an dernier par le professeur Mark Elchardus (VUB), à la demande de l’INAMI, a montré que le système bénéficiait d’un large soutien populaire. Une tendance choquante se dégage toutefois des résultats: environ un Belge sur trois ne veut pas payer pour les traitements coûteux des plus de 85 ans. Le coût du système est en effet le principal défi de l’assurance maladie. Selon les estimations, il pourrait atteindre 10% du PIB d’ici 2060. Si Mme Onkelinx s’oppose catégoriquement à limiter le bénéfice des soins de santé en fonction de l’âge, elle envisage d’autres pistes pour faire baisser les coûts: moins d’hospitalisations, plus de rationalisation, un contrôle de la prescription de médicaments et une concentration de certaines spécialisations. (Belga)

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