A Genève, les négociateurs abordent les questions politiques

(Belga) Après deux jours consacrés aux problèmes des civils assiégés à Homs et des milliers de prisonniers et de disparus du conflit syrien, les négociateurs du régime de Bachar al-Assad et de l’opposition vont attaquer lundi le sujet le plus délicat: le gouvernement de transition.

Enoncé dans le communiqué final de « Genève I » (juin 2012), le principe de « l’organe de transition gouvernemental » divise partisans et opposants au président Assad. Globalement, l’opposition considère que « Genève I » est synonyme de gouvernement de transition et de départ d’Assad, au pouvoir depuis 2000. Le régime considère quant à lui qu’il ouvre la voie à un gouvernement d’union élargi. Damas évacue la question du départ du président en indiquant qu’il reviendra aux Syriens de choisir leur président dans l’isoloir. Après le faux départ de vendredi, les délégations ont négocié dans un climat où, selon le médiateur de l’ONU Lakhdar Brahimi, le « respect mutuel » a prévalu. Les négociateurs des deux camps ennemis ont eu des sessions de travail le matin, ensemble dans la même pièce mais se parlant par Brahimi interposé. L’après-midi, les négociations se déroulaient dans des salons séparés où le médiateur de l’ONU faisait la navette. Il en sera de même lundi au moment d’attaquer les négociations « politiques ». (Belga)

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