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Le sens de l’orientation se cache dans l’hippocampe

Muriel Lefevre

Des chercheurs ont découvert que le sens de l’orientation est délimité à une zone du cerveau. Et que tout le monde ne dispose pas des mêmes prédispositions.

Joost Wegman de l’université Radboud de Nimègue aux Pays-Bas, a découvert qu’il existe des différences entre les cerveaux de ceux qui se meuvent sans problèmes et ceux qui arrivent à se perdre dans leur propre rue. Selon le magazine science et avenir, ceux qui retrouvent plus facilement leur chemin arrivent à stocker des repères. Les autres s’en tiennent à des itinéraires fixes. En combinant des données issues de diverses études et enquête sur des cobayes humains, le chercheur a réussi à repérer ce qui différenciait les bons des mauvais « navigateurs ».

Wegman a découvert qu’il existe des différences structurelles qui bien qu’infimes sont néanmoins détectables. Celles-ci se situent dans l’hippocampe. Ceux qui ont plus de facilité à s’orienter ont davantage de matière grise, soit la matière où les informations sont traitées. Ceux qui ont du mal à se repérer ont au contraire davantage de matière blanche (ce qui relie la matière grise) dans le noyau de caudé. Un endroit qui est justement l’endroit où l’on stocke les actions spatiales à l’égard de soi-même. Quoi qu’il en soit, si l’on vous reproche votre manque de sens de l’orientation, vous savez désormais que c’est probablement dû à un excès de matière blanche.

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