© Image Globe

Mandela: toujours dans un état grave

Le Vif

L’état de santé de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé samedi matin pour une infection pulmonaire, est « inchangé », a indiqué lundi la présidence, qui l’avait auparavant qualifié de « grave ».

« L’ancien président Nelson Mandela est toujours hospitalisé et son état est stable. Madiba a été admis le samedi 8 juin 2013 pour être soigné dans un hôpital de Pretoria pour une infection pulmonaire », a indiqué la présidence dans un très bref communiqué après quarante-huit heures de silence.

« Il est temps de le laisser partir », titrait en une le grand journal Sunday Times, au-dessus d’une photo d’archives d’un Mandela souriant et saluant de la main comme pour un au revoir.

« La famille doit le laisser maintenant de façon à ce que Dieu puisse faire à sa façon ». L’article du Sunday Times débute par cette citation d’Andrew Mlangeni, un ami de longue date de Mandela, qui résume une opinion assez largement exprimée depuis 24 heures sur les réseaux sociaux notamment.

« Ils doivent le laisser, spirituellement, et s’en remettre à leur foi en Dieu (…) Nous dirons merci, Dieu, de nous avoir donné cet homme, et nous le laisserons partir », poursuit M. Mlangeni.

City Press de son côté titre avec l’appel du président Jacob Zuma à prier pour Mandela, tandis que le populaire Sunday Sun lance en première page: « Mandela se bat pour sa vie! « .

A Pretoria, de nombreux journalistes et photographes étaient toujours rassemblés devant l’hôpital où pourrait être traité le prix Nobel de la Paix 1993.

La présidence n’a pas dévoilé l’endroit exact de son hospitalisation et la presse en est réduite à des suppositions.

Quatrième hospitalisation pour un problème pulmonaire

Le héros de la lutte anti-apartheid aura 95 ans le 18 juillet. En deux ans et demie, c’est sa quatrième hospitalisation pour un problème pulmonaire, sans compter une visite à l’hôpital pour des examens. Mandela était apparu très affaibli sur les dernières images de lui qui ont filtré fin avril, à l’occasion d’une visite à son domicile des plus hauts dirigeants du pays. On y voyait le vieil homme assis sur un fauteuil, les jambes cachées par une couverture, posées à plat sur un repose-pieds. Son visage semblait de cire et n’exprimait aucune émotion, alors que ses visiteurs plaisantaient autour de lui.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire