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Les armes chimiques syriennes en partie traitées en Belgique ?

Le Vif

La société belge de traitement de déchets Indaver est candidate au traitement des déchets provenant des armes au gaz toxique neutralisées en Syrie.

L’entreprise va introduire une offre dans les prochains jours auprès de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), l’instance internationale chargée de contrôler la destruction des armes chimiques syriennes, rapportent jeudi les quotidiens De Morgen et Het Laatste Nieuws.

Le régime du président syrien Bachar el-Assad a remis 1.300 tonnes d’armes chimiques à l’OIAC. Au moins 560 tonnes seront neutralisées dans les installations situées à bord d’un navire américain. Il restera ensuite de très nombreux déchets, qui devront être brûlés sur terre.

La société belge de traitement de déchets Indaver est candidate à cette tâche et propose d’utiliser un des fours à tambour rotatif situé en région anversoise.

« Nous étudions maintenant les modalités », indique le porte-parole de l’entreprise, Jos Artois. « Notre personnel étudie de quels produits toxiques il sera question et de quels emballages. La question la plus importante que nous avons encore est de savoir à partir de quel moment ces produits seront sous notre responsabilité. Est-ce une fois passés notre porte, ou dès l’arrivée au port ? Cela fait une énorme différence, tant d’un point de vue logistique que financier. »

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