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Les syndicats reçus par Kris Peeters pour relancer la concertation sociale

Olivier Valentin (CGSLB), Marie-Hélène Ska (CSC) et Marc Goblet (FGTB) sont arrivés jeudi vers 18h00 au cabinet du ministre de l’Emploi Kris Peeters pour discuter de ses projets visant à augmenter la flexibilité du travail. Tous trois ont dit attendre plus de détails de la part du ministre, ainsi qu’une preuve « qu’il existe une vraie marge de négociation ».

Les négociations entre syndicats et employeurs au sujet de la flexibilité du marché du travail avaient échoué au sein du Groupe des 10 fin avril. Les représentants des travailleurs avaient exprimé leur mécontentement et le patronat avait également demandé des explications supplémentaires au sujet des mesures décidées dans le cadre de l’ajustement budgétaire.

A leur arrivée, les représentants des trois syndicats ont dit attendre plus de détails sur les textes. « Nous avons été invités et allons donc écouter ce que le ministre a à nous dire », a commenté Mme Ska. C’est la première fois que les représentants des travailleurs rencontrent Kris Peeters depuis que celui-ci a annoncé les mesures sur la flexibilité du travail. « C’est long, parce qu’on nous accuse de toutes parts de désinformation. Nous espérons donc que le ministre pourra nous donner des explications », a poursuivi la secrétaire générale du syndicat chrétien. Marc Goblet n’a quant à lui « pas voulu tirer de conclusions » avant la rencontre et a dit « attendre ce qu’il (Kris Peeters) va mettre sur la table ». Le secrétaire national du syndicat libéral a pour sa part insisté sur l’importance « d’un engagement du gouvernement à dégager un véritable espace de négociation ». M. Peeters reçoit jeudi les syndicats, avant le patronat lundi.

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