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La dépendance à la caféine inquiète les chercheurs

Stagiaire Le Vif

La psychologue Laura Juliano, de l’American University of Washington tire la sonnette d’alarme. Selon elle, la dépendance à la caféine est un problème de plus en plus important dont l’ampleur est sous-estimée.

L’étude de la psychologue met en évidence le fait que de nombreux amateurs de café présentent des symptômes proches de ceux du « sevrage », lorsqu’ils doivent se passer de caféine. Plus de 50 pour cent des consommateurs réguliers disent éprouver des problèmes à diminuer ou cesser leur consommation. Certains des individus étudiés, dont les conditions de santé exigeraient qu’ils cessent de boire du café (grossesse, problème cardiaque, etc.), avouent ne pas se sentir capables de réduire leur absorption de caféine.

Alors même que Le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux, véritable bible de la santé mentale, désigne désormais les symptômes liés à la dépendance à la caféine comme : « Caffeine Use Disorder », les professionnels de la santé hésitent encore à reconnaître officiellement l’existence de la dépendance à la caféine et à admettre que certains patients auraient besoin d’aide.

La chercheuse conclut en insistant sur l’importance d’offrir aux individus « dépendants », une aide similaire à celle offerte aux fumeurs désirant renoncer au tabac.

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